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Pearl & The Oysters, Coast 2 Coast (Stones Throw Records)

Quatrième album de Pearl & The Oysters depuis leur essai inaugural en 2017 : le duo franco-américain a parcouru un sacré chemin en six ans. Démarrée à Gainesville en Floride, l’aventure s’écrit désormais à Los Angeles. Cette nouvelle vie s’accompagne aussi d’un nouveau label. Juliette Pearl Davis et Joachim Polack rejoignent ainsi Stones Throw. La structure, après avoir été un pilier du rap indépendant, s’aventure désormais régulièrement dans les terres pop. Les voisins de Pearl & The Oysters se nomment en effet Mid High Club, Benny Sings, Jerry Paper ou Stimulator Jones. Dès la couverture, signée par l’illustrateur indonésien Ardhira PutraCoast 2 Coast nous embarque dans un voyage nostalgique et rétro-futuriste, quelque part entre un vinyle de yacht-rock et une cartouche de Mega Drive. Continuer la lecture de « Pearl & The Oysters, Coast 2 Coast (Stones Throw Records) »

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The League Unlimited Orchestra, Love and Dancing (Virgin, 1982)

Martin Rushent a joué un rôle important dans la carrière de The Human League. Après le départ pour British Electric Foundation/Heaven 17 de deux de ses membres fondateurs, Martyn Ware et Ian Craig Marsh, le groupe enregistre Dare en 1980 avec l’aide du pétulant producteur. Sommé par leur maison de disques de sortir enfin des tubes, The Human League est dans une position délicate avec la démission de ses deux musiciens les plus expérimentés. Virgin leur suggère alors de travailler avec le chevronné Martin Rushent. Le CV de ce dernier est déjà conséquent : après des débuts auprès de Tony Visconti (T. Rex, Fleetwood Mac, ELP etc.), le bonhomme se fait une réputation chez United Artists en signant et produisant des groupes comme les Buzzcocks ou les Stranglers. Continuer la lecture de « The League Unlimited Orchestra, Love and Dancing (Virgin, 1982) »

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This is Telex

Telex
Telex : Dan Lacksman, Marc Moulin et Michel Moers (de gauche à droite)


Telex
tient une place particulière dans le cœur des amoureux de pop synthétique. Trio formé en 1978 à Bruxelles par Dan Lacksman, Michel Moers et Marc Moulin, la formation fait le trait d’union entre l’Allemagne de Kraftwerk, l’Angleterre d’Human League et toute la musique électronique à venir : Italo Disco, House, New Beat. À l’occasion de la campagne de rééditions orchestrée par Mute, nous avons eu l’honneur de nous entretenir au téléphone avec Michel (chant) et Dan (machines).  Continuer la lecture de « This is Telex »

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Kate NV, Room for the Moon (Rvng Intl.)

Pochette de Room for the Moon, par Kate NV

Le songwriting de Kate NV est une sorte de grand baromètre. À l’extrémité gauche, on y trouve l’indication « Tempête pop », à l’extrémité droite, « Ambient très sec ». Ne jamais choisir clairement entre l’un ou l’autre de ces climats est désormais devenu une passionnante marque de fabrique pour la compositrice russe, nous laissant sans cesse dans l’hésitation entre le pas de danse et pas de danse du tout. En 2016, c’est au milieu du catalogue ésotérique et surréaliste de l’excellent label Orange Milk Records que l’on avait eu la surprise de tomber sur son premier album, Binasu. Un disque merveilleux où se succédaient échos VHS d’une synthpop nostalgique du japon des 80’s et vagabondages plus abstraits dans d’autres mondes verts à la Brian Eno.

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Machines #8 : DX7, squatteur de la bande FM

Yamaha DX7

Souvent honni, le DX7 n’en a pas moins marqué les eighties à coup de rutilants cuivres plastiques et de pianos électriques aujourd’hui datés, mais particulièrement impressionnants vers 1983. Qu’il soit détesté (souvent pour de mauvaises raisons) ou adoré, le synthétiseur culte de Yamaha a complètement bouleversé le marché des claviers et indirectement la production de la musique pop de cette époque et ce, grâce à une nouvelle forme de synthèse, inventée quelques années plus tôt à Stanford… Il y a un avant/après DX7, et l’impact de ce clavier fut incommensurable. Essayons de comprendre pourquoi. Continuer la lecture de « Machines #8 : DX7, squatteur de la bande FM »

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Pleasure Principle, S/T (Born Bad Records)

Pleasure Principle, principe de plaisir en français, évoquera, selon ses centres d’intérêt, un concept de psychanalyse popularisée par Freud, un album de Gary Numan ou un film pornographique avec le seul et l’unique Titof.  Si l’ hommage au musicien anglais de synth-pop semble le plus logique, imaginer que le groupe de Paul Speedy Ramon soit à la croisée des trois a quelque chose de réjouissant. L’homme, derrière ce projet, est aussi présent que discret dans la scène underground française. Il traîne ses guêtres depuis une dizaine d’années, souvent derrière les fûts, pour de nombreux excellents groupes (Dolipranes, Skategang, Bryan’s Magic Tears, La Secte du Futur, Marietta etc.). Son projet, Paul Ramon l’a développé dans son coin, depuis 2015. Continuer la lecture de « Pleasure Principle, S/T (Born Bad Records) »

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Les Rythmes Digitales, Darkdancer (Wall Of Sound)

Les chroniques anniversaire de l’été

L’année dernière, PIAS rééditait un des classiques du catalogue du label anglais Wall Of SoundDecksanddrumsandrockandroll de Propellerheads. L’album fêtait ses vingt ans et constituait l’un des rares long formats classiques du Big Beat au coté de la discographie de Prodigy, Fatboy Slim ou des Chemical Brothers. La structure belge n’a cependant rien prévu pour Darkdancer des Rythmes Digitales, sorti le 24 mai 1999, disque également estampillé Wall of Sound. Continuer la lecture de « Les Rythmes Digitales, Darkdancer (Wall Of Sound) »