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Objets du délit #2 : Prends le temps d’écouter, Chiens de Faïence, Patrick Lombe & Félon

Des objets musicaux comme s’il en pleuvait dans ma boîte aux lettres…

Comme vous ne suivez pas tout ce que j’écris pour Section 26 – si, si, je vous vois dans le fond de l’internet, près du serveur qui chauffe – la semaine dernière, j’avais employé les mots de « littérature grise fluo » à propos des livrets qui accompagnent les CD. Ça m’est resté en tête, je trouve l’expression super, modesto mio. De la littérature grise fluo, j’en ai reçu, cette semaine, par la Poste – il faudra que je parle un jour de mon rapport à cet ex-service public incroyable, les « PTT« , j’en profiterais pour parler des impôts aussi, comme quoi, depuis que je suis petit, je n’ai jamais entendu un homme politique parler des impôts en bien. Et c’est désastreux, selon moi. Continuer la lecture de « Objets du délit #2 : Prends le temps d’écouter, Chiens de Faïence, Patrick Lombe & Félon »

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Pleasure Principle, Buvez Le Poison (Born Bad)

Trois ans après un premier album très attachant, Paul Ramon, croisé chez Bryan’s Magic Tears, Skategang, The Dolipranes ou La Secte du Futur, revient sous le nom de Pleasure Principle, son projet personnel. Toujours publié par Born Bad Records (Forever Pavot, Star Feminine Band…), Buvez Le Poison confirme la place particulière du musicien dans la scène hexagonale actuelle. Faisant le choix de s’exprimer principalement en français, Pleasure Principle pratique une pop dansante bricolée aux horizons infinis. Enregistré à la maison, sans contrainte, Buvez Le Poison a gardé de l’approche DIY un goût pour l’expérimentation. Continuer la lecture de « Pleasure Principle, Buvez Le Poison (Born Bad) »

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Forever Pavot, L’Idiophone (Born Bad Records)

Mine de rien, cela faisait six longues années qu’Émile Sornin ne nous avait pas donné de nouvelles sous la forme d’un long format. Après Rhapsode en 2014, un début tonitruant, Forever Pavot revenait trois ans plus tard avec l’excellent et plutôt intrigant La PantoufleL’Idiophone, publié ces jours-ci (le 3 février 2023 pour être précis), chez Born Bad (Bryan’s Magic Tears, Star Feminine Band, Pleasure Principle …), semble formé le troisième jalon d’une trilogie. Depuis Le Passeur d’Armes, les obsessions de Forever Pavot pour les bandes originales françaises des années 60/70 se sont précisées. Il y a du François de Roubaix, du Michel Legrand, peut être même du Vladimir Cosma là-dessous. Continuer la lecture de « Forever Pavot, L’Idiophone (Born Bad Records) »

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Selectorama : Dorian Pimpernel

Dorian Pimpernel
Dorian Pimpernel, aux temps où ils faisaient des « photos de groupe », à priori vers 2014.

Si le groupe n’avait fait que de rares apparitions ces dernières années – leur plus récent album, Allombon, sorti chez Born Bad Records, date de 2014 – ce retour sur la scène du Paris Popfest s’annonce comme un espoir pour ceux, donnt nous faisons partie, qui chérissent la pop érudite et précieuse de Dorian Pimpernel. Nous avions envie de découvrir quelques pierres blanches qui balisent leur chemin, où la beauté mélodique prime par-dessus tout. Ce sont Johan Girard et Jérémie Orsel qui ont répondu à ce Selectorama. Continuer la lecture de « Selectorama : Dorian Pimpernel »

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Les Calamités, Encore ! (1983-1987) (Born Bad Records)

Les Calamités Born BadNotes à propos de la réédition des chansons des Calamités sur le label Born Bad

Dire que c’était un rêve d’écrire à propos du groupe de Beaune pour le fameux label, oui, carrément. Quand Jean-Baptiste Guillot m’a appelé, je crois qu’on devait être dans le premier confinement, j’ai eu du mal à réaliser. Un peu inconscient, j’ai dit oui. En même temps, j’avançais dans Les années Lithium et j’avais pris un peu d’assurance dans les entretiens téléphoniques notamment. Passer d’une histoire à l’autre, ça me permettait de ne pas devenir trop obsessionnel. Continuer la lecture de « Les Calamités, Encore ! (1983-1987) (Born Bad Records) »

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Bryan’s Magic Tears, Vaacum Sealed (Born Bad Records)

Benjamin Dupont avait failli signer chez Captured Tracks avec son projet Bryan’s Magic Tears, mais l’histoire en a décidé autrement, heureusement pour nous. Il fut un temps où le label new-yorkais faisait briller les yeux des amateurs d’indie-pop avec un catalogue proche de la perfection. Les têtes d’affiches s’appelaient Beach Fossils, Wild Nothing, DIIV ou encore Minks. Ce renouveau de la pop à guitare brumeuse fut alors un air frais parcourant l’échine. Depuis, cette dynamique a quelque peu capoté. Captured Tracks s’est diversifié, y perdant beaucoup de sa personnalité et son âme. De son côté, Bryan’s Magic Tears a pris son temps et a construit une discographie impeccable, sur des structures françaises. Continuer la lecture de « Bryan’s Magic Tears, Vaacum Sealed (Born Bad Records) »

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Wizzz!, Vol. 4 (Born Bad Records)

WIZZZ! Born Bad RecordsVingt ans après ses débuts, la série de compilations Wizzz!, initiée par Jean-Baptiste Guillot se porte bien. Conçu avant même la création du label Born Bad, le premier volume avait fait découvrir à un public élargi des classiques sixties français tels que Les Filles C’est Fait de Charlotte LeslieSexologie de Danyel Gérard ou encore le salace Cuisses Nues, Bottes de Cuir de Philipe Nicaud. Elle ne fut certes pas la première compilation dédiée au genre. Dans les années quatre-vingt-dix, les amateurs avertis purent se procurer les premiers volumes des mythiques séries Ils sont fous ces Gaulois (influence revendiquée de JB) ou Swinging Mademoiselle.

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Henri Salvador, Homme Studio 1970-1975 (Born Bad Records)

Après deux compilations dédiées à Pierre Vassiliu (Face B et En Voyages), le label Born Bad et le musicien Guido Cesarsky (Acid Arab) s’attaque à un autre monument inattendu de la chanson française : Henri Salvador. Trésor bien gardé de la production francophone des années 60/70, la bien nommée Homme Studio apporte un éclairage nécessaire sur l’œuvre d’un des musiciens les plus iconoclastes de son époque. Déjà quarantenaire et sacrément expérimenté au moment de l’explosion yéyé du début des années soixante, Henri Salvador navigue dans les décennies avec un recul que n’ont pas toujours ses contemporains. Continuer la lecture de « Henri Salvador, Homme Studio 1970-1975 (Born Bad Records) »