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Le club du samedi soir # 43 : My Bloody Babies

A la suite de notre mixtape précédente, il fallait bien deux volumes pour célébrer la descendance des irlandais My Bloody Valentine. Par Etienne Greib, Pauline Nunez, Coralie Gardet, David Jégou et Xavier Mazure.

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Selectorama : Le Syndicat des Scorpions

Parfois, un Selectorama permet d’y voir plus clair sur un artiste ou un label méconnu. La région Grand Est compte autant de départements que d’artistes énigmatiques, de la grande triple alliance internationale de l’Est à TG Gondard, en passant par Zad Kokar. Au cœur d’un maillage de salles, labels, fanzines façonnés par des passionné(es), un label messin obscur. En place depuis plus de 5 ans, Le Syndicat des Scorpions édite nombre d’albums d’artistes solo ou groupes au noms aussi intrigants que Accou, Violent Quand On Aime, Regis Turner ou encore Scarlatine. Loin des sentiers balisés, il faudrait presque sortir son GPS pour arriver à lui coller la moindre étiquette. Nicolas défend les musiques à tendance électronique, parfois chantées en français, intimistes, bruitistes et la plupart du temps fabriquées dans des endroits à taille réduite. Un soin particulier est mis dans les pochettes, quelquefois fleuries, toujours colorées. Seul maître à bord, il parvient à sortir des cartons quatre productions par année, une par saison en somme. Dernière cassette en date : Du désespoir plein la trompette de  Magicien Windows parue le 2 mars dernier et déjà épuisée. Depuis 2018, il propose des sélections de qualité sur LYL radio dans l’émission L’Hypothèse Grise que nous vous recommandons fortement. Eclectisme de mise, à l’instar de sa sélection. La preuve en dix titres !

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Le club du samedi soir # 42 : My Bloody Boomers

MBV

Chez Section 26, nous sommes nombreux à avoir su garder une âme d’enfant et toute l’ingénuité qui va avec. Aussi, en début de semaine, lorsque My Bloody Valentine s’est fendu d’un tweet énigmatique pour teaser du vent, nous avons à nouveau caressé bien des espoirs. La seule véritable information est venue d’une interview accordée au New York Times publiée le 31 mars dans laquelle Kevin Shields a annoncé que lui et ses amis étaient en plein travail sur deux nouveaux albums lorsque la Covid les a interrompus. On y apprend aussi que Kevin Shields est (probablement pour la première fois de sa vie) pressé de mener à bien ce projet.

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Selectorama : Blackmail

Blackmail
Blackmail

Après Bones (2013) et Dur Au Mal (2015), on attendait une continuation dans la graduation de l’excellence pour les ex Bosco et Prototypes (Stéphane Bodin et François Marché) flanqués de l’ex Beat Mark Sylvain Coatleven. On s’est pourtant méchamment pris dans les dents cette Hallucination française, scan possible et affligeant (pas le disque en revanche) de l’état d’un pays psychiquement cerné par quatre années de présidence Macron et d’un an de pandémie gérée comme une problématique de grande école par la pire classe (crasse ?) de bureaucrates auto-centrés et définitivement incompétents. Si l’écoute du disque ne colle pas comme les précédents l’envie de se la mettre dans les grandes largeurs avant de dévaster un dancefloor improbable, son pari est pourtant rempli, assurant même plusieurs pistes possibles pour le futur de Blackmail, groupe trop sous-estimé à l’heure où l’on glorifie une énième fois les petits marquis d’une variété rock, un peu déviante certes, mais finalement ridicule et prévisible. Comme il disent, tu flippes ta race et ça nique tout. Pour le coup ce Selectorama pose une thématique hallucinatoire dont les prolongations n’ont rien d’un pois(s)on d’Avril. Continuer la lecture de « Selectorama : Blackmail »

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LA PLAYLIST DES NOUVEAUTES DE MARS 2021

agnès b. radioDans un effort de concision, nous avons composé cette première sélection du printemps d’une trentaine de titres, dont l’éclectisme ne surprendra pas les habitués. De Squid à Lana del Rey en passant par Gruff Rhys, Floating Points & Pharoah Sanders ou Spiritual Mafia, voici ce que nous avons découvert et apprécié ce mois-ci. Notez que nous sommes désormais également diffusés sur agnès b. radio, sur leur compte Spotify, ainsi que dans leurs boutiques à travers le monde. Si jamais vous entendez un morceau de pop ou de post-punk dans une boutique à Paris, Kyoto, Berlin ou New York, c’est nous !

Écoutez cette playlist sur votre plateforme favorite : YouTube, Deezer ou Spotify.
NDLR : Les playlists sur Deezer et Spotify ne comportent pas l’intégralité des 40 titres de cette sélection

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Le club du samedi soir #41 invite le webzine Musique Journal

Toujours dans l’idée d’inviter les gens qu’on aime, voici non pas un fanzine mais un webzine. Créé dans le giron de la formidable revue Audimat et des Siestes électroniques, Musique Journal publie quotidiennement de passionnants points de vue sur leurs obsessions très variées : Ambient de bureau, Japonophilie, disques pour enfants, Musique et soin, Post-club, Utopie 80, France parallèle… Le tout sous forme d’abonnement. Mais laissons plutôt la parole à Étienne Menu, son grand architecte.

« Quand j’ai lancé Musique Journal il y a deux ans, une de mes envies était d’explorer les facettes méconnues de la musique française, qu’elle soit pop ou plus expérimentale, et depuis mes collègues et moi avons en effet très souvent parlé de disques plus ou moins obscurs sortis dans notre pays. J’ai donc sélectionné pour Section26 des morceaux exclusivement produits par des francophones, qui ont presque tous été postés sur le site, et pour la plupart édités entre 1980 et 2000. » 

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Selectorama : Brigade Cynophile

Ventoline
Ventoline, fanzine géré par Félicité Landrivon (Brigade Cynophile)

Lyonnaise de souche, Félicité Landrivon est investie dans les aventures du Grnd Zero (salle de concert autogérée, espaces de répétition et ateliers) basé à Vaulx-en-Velin en tant graphiste au départ, mais également comme programmatrice aux bon goûts de concerts. Liste non exhaustive : Mdou Moctar, Horse Lords, Bitchin Bajas, Calvin Johnson, No Age, Sun Araw, DUDS, Lithics, Exek, Mope Grooves, Tanz Mein Herz, Will Guthrie

Brigade CynophileBrigade Cynophile, comme on l’appelle dans le milieu par passion pour les canidés, est le nom d’une émission sur la pointue LYL Radio où Félicité passe ses coups de cœur sans restrictions de genre. Hyperactive, elle dégaine ses productions sous différents formats (affiches, flyer, pochettes de disques) dans tout le champ culturel (labels indépendants, salles de concerts, groupes, éditeur(ices). Comme elle l’aime le rappeler, ce n’est pas là qu’elle fait fortune, mais elle y fait ses armes, essaie des choses. Le graphisme c’est large, Félicité s’occupe de diverses manières depuis que la pandémie a mis à l’arrêt la machine. Elle fait des « semaines pédagogiques » en lycée, des workshops en écoles d’art, de la mise en page de livre, du merch pour les labels.

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Le club du samedi soir # 40 : Revolutionary spirit — Liverpool, 1978-1989

Echo And The Bunnymen
Echo And The Bunnymen

C’est comme un conte de fées. Comme un film de Frank Capra. Comme un fantasme. Voilà : c’est ce genre d’histoire improbable qui a priori ne peut pas être vraie, avec des héros qui n’ont pas des corps d’athlètes mais des têtes de dieux grecs, des héros qui ne marchent jamais seuls. C’est la fin des années 1970, dans une Grande-Bretagne déjà meurtrie. Ce sont des jeunes gens qui n’ont pas beaucoup d’avenir – “On n’a pas le choix pour s’en sortir : footballeur ou rock star” (rock star martyr était aussi une option) –, écrasés par le passé de leur ville portuaire – un passé incarné par un quatuor qu’on n’a pas le droit de ne pas aimer sous peine d’être excommunié. Oui, mais. Continuer la lecture de « Le club du samedi soir # 40 : Revolutionary spirit — Liverpool, 1978-1989 »