Jonathan Richman, I, Jonathan (Rounder, 1992, réédition Craft Records 2020)

  Jojo, le héros. Le vôtre, le mien, le nôtre, le tout un chacun, chacun sait, chacun a sa version. C’est un homme qui sort un brin de l’ordinaire. Faire court ? Lui sait, moi pas. Cette réédition en vinyle d’un album de 1992 permet toutefois d’en dire pas mal. Car c’est le moment où … Continuer la lecture de « Jonathan Richman, I, Jonathan (Rounder, 1992, réédition Craft Records 2020) »

Wishbone Ash, Argus (MCA, 1972)

C’est rien moins que (notre) Barney Sumner qui nous conte cette petite histoire, arguant que naguère il ne fallait pas se rater sur les disques. Et on a connu ça un peu aussi, cette angoisse du Que choisir ? quand on en voudrait quinze mais qu’on a droit qu’à deux ou trois. Ce jour béni … Continuer la lecture de « Wishbone Ash, Argus (MCA, 1972) »

Tony Wilson : « Qui dois-je imprimer alors, la vérité ou la légende? »

Il est une certitude. Détesté ou adulé, Anthony H. Wilson a changé le visage de la musique moderne. En créant un beau jour de 1978, avec une poignée d’autres illuminés, Factory Records. En « signant » Joy Division – devenu New Order – et Happy Mondays, mais aussi The Durutti Column et A Certain Ratio. En contribuant … Continuer la lecture de « Tony Wilson : « Qui dois-je imprimer alors, la vérité ou la légende? » »

Selectorama : Blackmail

Après Bones (2013) et Dur Au Mal (2015), on attendait une continuation dans la graduation de l’excellence pour les ex Bosco et Prototypes (Stéphane Bodin et François Marché) flanqués de l’ex Beat Mark Sylvain Coatleven. On s’est pourtant méchamment pris dans les dents cette Hallucination française, scan possible et affligeant (pas le disque en revanche) … Continuer la lecture de « Selectorama : Blackmail »

Marc Almond & La Magia, The Stars We Are (Strike Force entertainment / Cherry Red)

Du précédent et bien nommé Mother Fist And Her Five Daughters (1987), nous avions un souvenir biaisé, évoquant les bas fonds barcelonais, le stupre (toujours, oui) et une atmosphère à la fois feutrée et vaguement angoissante. Suite à une dithyrambe bien sentie de Bayon dans Libé, nous rentrions enfin de plain-pied dans un disque solo … Continuer la lecture de « Marc Almond & La Magia, The Stars We Are (Strike Force entertainment / Cherry Red) »

Le club du samedi soir #34 : la mélancolie bleue

L’idée est née dans la voiture, lors d’un trajet quotidien et de la lecture aléatoire de chansons empilées dans une clé USB. Ces deux-là – celles qui ouvrent justement cette sélection – se sont succédé et j’ai tout de suite pensé à cette expression que j’ai toujours trouvée épatante : la mélancolie bleue. C’est une … Continuer la lecture de « Le club du samedi soir #34 : la mélancolie bleue »