Lift To Experience, The Texas Jerusalem Crossroads (Mute/PIAS)

« Notre musique était sacrée, chaque note l’était. » Ou comment la foi où plutôt la quête d’un éventuel retour de celle-ci, vint à l’aide de trois rejetons de prédicateurs texans pour leur permettre de coucher sur bande la plus apocalyptique des prédictions et rétrospectivement, l’un des disques les plus fascinants du siècle en cours.

Selectorama : LoneLady

Julie Campbell, amoureuse des espaces industriels désolés dont elle tire magie et sens, vient de sortir – après deux albums et cinq ep – un album au groove sec et élégant, Former Things (Warp Records), qui ne pourra que plaire aux fans de Cabaret Voltaire. Pour écrire et enregistrer l’album, en solo, elle a quitté … Continuer la lecture de « Selectorama : LoneLady »

Spearmint, A Week Away (hitBACK, 1999)

Le premier contact avec ce disque est une phrase. “Ça devrait te plaire”, m’avait prévenu mon ami Nicolas P. en me tendant le CD – et quand je repense à cet emploi du conditionnel, je ne peux m’empêcher de sourire. Je me souviens bien de ces mots-là, et pourtant, je ne me souviens pas de … Continuer la lecture de « Spearmint, A Week Away (hitBACK, 1999) »

Le club du samedi soir #50 : It’s always 5 o’clock somewhere

« It’s always five o’clock somewhere in the world », ou « It’s always cocktail time somewhere in the world », ou la justification que se donnent les anglo-saxons pour boire un cocktail à toute heure. Après des mois privés de bars et de terrasses, nous pouvons enfin goûter de nouveau à l’art du cocktail et des spiritueux. Cette … Continuer la lecture de « Le club du samedi soir #50 : It’s always 5 o’clock somewhere »

Jonathan Richman, I, Jonathan (Rounder, 1992, réédition Craft Records 2020)

  Jojo, le héros. Le vôtre, le mien, le nôtre, le tout un chacun, chacun sait, chacun a sa version. C’est un homme qui sort un brin de l’ordinaire. Faire court ? Lui sait, moi pas. Cette réédition en vinyle d’un album de 1992 permet toutefois d’en dire pas mal. Car c’est le moment où … Continuer la lecture de « Jonathan Richman, I, Jonathan (Rounder, 1992, réédition Craft Records 2020) »

Wishbone Ash, Argus (MCA, 1972)

C’est rien moins que (notre) Barney Sumner qui nous conte cette petite histoire, arguant que naguère il ne fallait pas se rater sur les disques. Et on a connu ça un peu aussi, cette angoisse du Que choisir ? quand on en voudrait quinze mais qu’on a droit qu’à deux ou trois. Ce jour béni … Continuer la lecture de « Wishbone Ash, Argus (MCA, 1972) »

Tony Wilson : « Qui dois-je imprimer alors, la vérité ou la légende? »

Il est une certitude. Détesté ou adulé, Anthony H. Wilson a changé le visage de la musique moderne. En créant un beau jour de 1978, avec une poignée d’autres illuminés, Factory Records. En « signant » Joy Division – devenu New Order – et Happy Mondays, mais aussi The Durutti Column et A Certain Ratio. En contribuant … Continuer la lecture de « Tony Wilson : « Qui dois-je imprimer alors, la vérité ou la légende? » »