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Nick Wheeldon’s Demon Hosts, Gift (Le Pop Club Records)

Gift Nick WheeldonTomber en émoi pour un disque n’arrive pas souvent. Passer son temps à écouter la multitude de parutions, trouver que dans cette multitude, nombreuses sont les productions agréables. Apprécier une première écoute, la réécouter parfois avec beaucoup de plaisir, voire de l’émotion, souvent fugaces. Mais tomber amoureux d’un disque, c’est rare. Ça vous prend par surprise, vous êtes presque méfiant de ce disque beaucoup trop joli pour être authentique. Très vite, vous ne pouvez plus passer une journée sans écouter ce disque au moins trois fois par jour. Si vous n’avez pas le temps alors survient le manque et vous pensez à lui inlassablement. Vous voudriez qu’il soit toujours à vos côtés. Même lorsque vous l’écoutez, vous êtes déjà en train de projeter la fin et le manque surgit alors qu’il est encore là. L’instant présent n’existe plus ? Continuer la lecture de « Nick Wheeldon’s Demon Hosts, Gift (Le Pop Club Records) »

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Drugdealer, Hiding In Plain Sight (Mexican Summer)

Depuis 2016, Drugdealer publie patiemment un nouvel album tous les trois ans. Hiding In Plain Sight rejoint Raw Honey (Mexican Summer, 2019) et The End of Comedy (Weird World, 2016). Derrière ce pseudonyme intoxiqué, Michael Collins. Le musicien est actif depuis le début des années 2010 en solo (Run DMT, Salvia Plath) ou en groupe (Silk Rhodes). Toutefois, son rôle est est ici celui d’un chef d’orchestre et principal compositeur : Michael Collins invite en effet nombre de ses amis à participer à ses disques. Par le passé, Weyes Blood avait par exemple chanté sur Suddenly ou Honey. Peut être très prise par sa propre carrière, elle est absente de Hiding In Plain Sight, mais le casting reste impressionnant. Continuer la lecture de « Drugdealer, Hiding In Plain Sight (Mexican Summer) »

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Les Problèmes, Premier EP (Pop Supérette)

« Je croyais voir les gens s’aimer,
mais je les ai bien regardés,
nan, je ne vois rien » 

C’est sur le label Pop Supérette que reparaît le premier EP de 1965 des fameux Problèmes, groupe rock’n’roll – « premier groupe authentique de rhythm and blues 100 % français », disait le slogan sur la pochette – qui deviendra plus tard le groupe parodique à succès, Les Charlots, après avoir accompagné Antoine, le chanteur. Avec le même soin qu’il avait prodigué à l’EP de Jean-Pierre Kalfon (de 1965 aussi), le label toulousain propose un travail d’historien attentif avec un nouveau mastering à partir des bandes d’origine, le tout avec l’aval des deux survivants du groupe, Luis Rego et Jean Sarrus. Continuer la lecture de « Les Problèmes, Premier EP (Pop Supérette) »

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Stax en 40 hits

Retour sur les plus grands titres du légendaire label Soul de Memphis après le départ de son co-fondateur Jim Stewart

L'immeuble STAX à Memphis en 1968
L’immeuble STAX à Memphis en 1968

Avec le décès de Jim Stewart disparait un pan de la musique soul américaine des années soixante. Avec sa soeur, l’Américain fonde l’un des labels les plus mythiques de la musique afro-américaine : Stax. S’il délaisse les affaires à la fin des années soixante, le label continue sous la houlette d’Al Bell. Stax fait faillite au milieu des années 70 mais son catalogue et son nom perdurent depuis. Cette playlist tente, modestement, de mélanger classiques et morceaux moins connus. S’il y a quelques oublis (Albert King, Don Covay, Arthur Conley, Mel and Tim ou The Emotions), nous espérons qu’elle donne un bon aperçu du catalogue de Stax et ses nombreux sous labels (Volt, We Produce Records, Respect, Hip etc.). Continuer la lecture de « Stax en 40 hits »

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Climats #37 : Taken by Trees, Jean-David Jumeau-Lafond

Un Citron de Provence en hiver.

Peut-on chanter du Mercury Rev avec un rhume ? Et Voodoo de D’Angelo sous une matinée de givre, c’est toujours aussi sensuel ?

Climats met en avant disques et livres selon les aléas de la météo. Continuer la lecture de « Climats #37 : Taken by Trees, Jean-David Jumeau-Lafond »

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Selectorama : Alvilda

Alvilda
Alvilda aux Vinzelles à Volvic / Photo via leur page facebook

Alors que le label romainvillois Born Bad Records a récemment pris l’heureuse initiative de rééditer en vinyle la discographie complète des mythiques Calamités, les fans des rockeuses de Beaune n’auront pas manqué de jubiler en leur découvrant des petites sœurs parisiennes, Alvilda. Ces quatre nanas endiablées, incarnations de la « Rock and Roll Girl » idéale dont rêvait jadis Paul Collins dans son fameux hit de 1979, partagent avec leurs aînées le même goût pour les mélodies acidulées chantées en chœurs et les riffs incisifs imparables.  Depuis sa sortie en 2021, on a joué en boucle sur nos platines les quatre micro-tubes de leur 45 tours Négatif, sorti sur le label allemand Alien Snatch! et on n’aura pas non plus boudé notre plaisir à l’écoute de leur nouveau hit Moustique, paru en octobre dernier sur la très réjouissante compilation Nuits Blanches, chez Lollipop Records. La power-pop revient donc en force en France et elle est loin d’avoir dit son dernier mot. Nina, chanteuse et guitariste d’Alvilda, a sélectionné pour nous quelques titres chers à son cœur. Continuer la lecture de « Selectorama : Alvilda »

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Avant-première : La nuit américaine d’Elsa Michaud en vidéo !

« le secret de la lune, c’est la Merco »

Le label bruxellois Midi Fish nous a habitué à des éditions de cassettes très spéciales, pop mais à l’univers en trompe-l’œil , pas forcément facile  : entre le cloud rap très sombre de Lazza Gio et les œuvres imprévisibles d’Anne Laplantine, marraine en quelque sorte de tous ces petits îlots bizarres qui s’agitent quelque part dans l’électro-monde, on trouve Elsa Michaud, plasticienne, performeuse et « conductrice automobile », qui sort son premier effort ces jours-ci. Continuer la lecture de « Avant-première : La nuit américaine d’Elsa Michaud en vidéo ! »

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Jim Stewart, l’âme blanche de la Soul

Le co-fondateur de l’incroyable label Stax est parti rejoindre Otis et les autres.

Jim Stewart
Jim Stewart devant Soulsville USA.

Jim Stewart, le co-fondateur de Stax est décédé le 5 décembre 2022. Il rejoint sa grande soeur, co-fondatrice du label, Estelle Axton, partie en 2004. Né dans le Tennessee, Jim Stewart déménage à Memphis en 1948. Il joue du violon dans un groupe de country du coin, les Canyon Cowboys. Son attrait pour la musique l’incite à créer un premier label. En 1957, sans expérience, il lance Satellite Records et sort quelques disques de country produits avec les moyens du bord. Il convainc son ainée, Estelle Axton d’investir à ses cotés. Celle-ci met sa maison en hypothèque afin d’acheter un enregistreur à bandes Ampex 350. Le label déménage dans un ancien cinéma désaffecté et se ré-oriente alors vers le R&B, un choix éclairé. Les premiers 45 tours permettent au label de se faire un nom dans la région de Memphis. Continuer la lecture de « Jim Stewart, l’âme blanche de la Soul »