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Clique & Collecte chez Dangerhouse Records à Lyon

Un disquaire par jour propose ses 10 albums du moment.

Dangerhouse Records, Lyon.
Dangerhouse Records, Lyon.

Lancé en 1989, Dangerhouse est une véritable institution de la scène rock lyonnaise. Depuis son fief du 3 rue Thimonnier, dans le 1er arrondissement (juste derrière le Voxx, pour situer), Bruno Biedermann défend donc depuis plus de trente ans le rock sous toutes ses formes, mais avec une nette prédilection pour le garage, le punk, le rhythm’n’blues et la soul. Après avoir traversé les années CD avec force et conviction, cet ardent défenseur du format vinyle a même son propre label, Dangerhouse Skylab, depuis 2013. Pour ce confinement, Bruno fonctionne sans règle fixe, en maintenant un lien direct avec sa clientèle. Donc, pour commander et collecter, l’idéal est encore de suivre sa page facebook, afin de prendre connaissance des horaires possibles pour la collecte. Sinon, les pages Discogs et eBay de la boutique fonctionnent toujours très bien.

Dangerhouse Records, 3 rue Thimonnier, 69001 Lyon
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Catégories classics, mardi oldieÉtiquettes , , , ,

Leonard Cohen, Various Positions (Columbia, 1984)

Leonard Cohen
Leonard Cohen

If it be your will.
« Si telle est ta volonté. »

C’est ainsi que Leonard Cohen conclut la difficile deuxième période de sa carrière dite « des désamours », qui a succédé à la lune de miel entre le poète et son public, à sa bohème élégante mais sincère, inattaquable géographiquement — le Chelsea Hotel et Hydra avant l’arrivée de l’électricité sur l’île, qui dit mieux ? — et artistiquement — les recueils, le roman, puis les trois premiers albums, inattaquables — trop noirs ? Inattaquables. Continuer la lecture de « Leonard Cohen, Various Positions (Columbia, 1984) »

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Clip : « Undisputed Champions » par Half Japanese (Fire Records)

Fondé en 1974 frères Fair – David et Jad -, Half Japanese s’est imposé au fil des décennies comme une sorte d’anti-institution : adeptes indécrottables du geste musical spontané, souvent imprévisibles, souvent surprenant. Prévu pour le 4 décembre prochain, Crazy Hearts (Fire Records) sera le dix-neuvième album du groupe d’Ann Arbor, Michigan. Undisputed Champions en est le second extrait.  Et c’est encore Jad Fair qui en parle le mieux : « Undefeated, undisputed, undeniable, unstoppable, Untoppable, unflappable and unquestionably great. Take a pen and underline the word great. To quote The Beatles “All you need is love”. To quote me “Damn straight”. Celebrate the celebration. Bravo The undisputed champions. »

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Clique & Collecte chez Pop Culture Shop à Paris

Un disquaire par jour propose ses 10 albums du moment.

Pop Culture Shop, Paris
Pop Culture Shop, Paris

Enclave salutaire sise au cœur d’un quartier que toujours arpentèrent les obsessionnels de la chose vinylique (Bastille / Ledru Rollin / Faidherbe), Pop Culture Shop a su, grâce à la témérité et à la bienveillance de son grand architecte, devenir un incontournable des disquaires pointus de la capitale. Dire que depuis une décennie Fred Paquet tisse un réseau de connaissances, de fouinage et d’excellence serait pourtant tout à fait incongru car notre camarade (#entresoi, on ne va pas se mentir) exerce la fonction de passeur et d’activiste depuis la fin de son adolescence. De fanzines en compilations cassettes devenues mythiques (Happy?, Heol, Whoops) de label (Intercontinental Records) en formations enjouées (Superdrug, Clair, Panama), Fred a toujours su fureter profondément là où certains ne faisaient qu’effleurer le sujet. Son échoppe attire donc non seulement des clients pinailleurs et exigeants, mais aussi de simples curieux qui par les sortilèges d’une pédagogie assez finement orientée mais sans exclusive, en ressortiront probablement plus riches qu’en y entrant. Et c’est bien un éventail complet de tout ce que les musiques pointues et POPulaires ont proposé au fil de deux siècles qui est disponible ici, avec notamment un travail hallucinant sur les rééditions et un rayons d’occasions parmi les plus alléchants qui soit. Ressortir de ce singulier bazar les mains vides n’étant tout simplement pas une option.

Pour cliquer & collecter : réservations, retraits de commandes, livraison gratuite sur Paris et envois tous les jours via facebook, téléphone (01.43.55.34.68) ou mail (popcultureshop75@gmail.com)

Pop Culture Shop, 23 rue Keller, 75011 Paris
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Once & Future Band, Deleted Scenes (Castle Face)

Sorti pendant le confinement, Deleted Scenes d’Once & Future Band mérite certainement que nous nous y attardions. Once & Future Band, déjà, en 2016, fut une excellente surprise, le genre d’albums que vous n’attendiez pas mais qui révèle sa richesse à chaque écoute, au point de revenir régulièrement sur la platine. À la marge des autres sorties de Castle Face, celles opérant dans les eaux du punk et l’expérimental (Oh Sees, Pow!, Damaged Bug, Eddy Current Suppression Ring etc.), Once & Future Band est un groupe maximaliste qui se détourne de certaines des règles du bon goût. En effet, si certains visent l’épure jusqu’à la disparition (des mélodies, de l’ambition, du travail de production), le groupe d’Oakland pratique une pop progressive, exaltée, mais heureusement sage sur les durées : seul deux des neuf titres de Deleted Scenes dépassent les cinq minutes. Continuer la lecture de « Once & Future Band, Deleted Scenes (Castle Face) »

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Clique & Collecte chez La Face Cachée à Metz

Un disquaire par jour propose ses 10 albums du moment.

La face cachée, Metz.
La face cachée, Metz.

Plus que quiconque, La Face Cachée incarne une certaine idée de l’indépendance dans un département où les seules alternatives sont des Fnac ou des Leclerc. Ici, les six personnes derrière le comptoir (Delphine, Jennie, Julien, Séb, Médéric et Florian) s’impliquent dans la scène locale à travers des groupes, des labels ou l’organisation de concerts. La culture Do It Yourself est omniprésente jusqu’à la sélection pointue de fanzines. Pourtant, aucun snobisme quand on passe les portes de la boutique : on y trouve aussi bien des disques de la Grande Triple Alliance de l’Est que des nouveautés généralistes. Ici tout le monde est le bienvenu par l’équipe dévouée et passionnée. Le rayonnement du disquaire va ainsi bien au delà de la seule région Grand Est, à travers un travail remarquable de publication de nouveautés et de rééditions (sur des labels comme La Face Cachée, Specific ou Replica). Nous avons tous chez nous un peu de La Face Cachée. Cette énergie, ils l’insufflent aussi en prenant régulièrement position en faveur des disquaires indépendants (et à l’alternative humaine qu’ils représentent) à travers l’information et la pédagogie. Ils nous font l’honneur d’être présent dans cette rubrique avec une sélection réalisée par Florian.

Pour cliquer et collecter à La Face Cachée, rendez-vous sur leur Discogs et leur site, puis allez récupérer vos achats à la boutique 6 rue du Lancieu à Metz.
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Interview Mots-Clés : Tim Keegan

Pour le retour surprise de son groupe Departure Lounge en 2021, focus sur ce formidable songwriter

Tim Keegan
Tim Keegan

C’est vrai qu’avec lui, on a souvent passé plus de temps dans la salle d’attente que dans le hall d’embarquement. Et parmi tous les retours et autres réapparitions inattendues qui sont désormais le lot du grand recyclage musical, celui de Tim Keegan n’est certainement pas celui qui engendrera le plus de fracas médiatique. Pourtant, celui qui demeure, cinq ans après la publication de son dernier album solo en date, l’une des plus fines et des plus exquises plumes du Royaume-Uni mérite bien qu’on lui consacre une écoute attentive. C’est pourquoi l’annonce, en ces temps pour le moins troublés, d’un futur album de Departure Lounge en 2021 – le premier depuis dix-neuf ans ! – sous forme d’un ajout printanier au catalogue irréprochable de Violette Records, a largement contribué à illuminer un peu les tristes journées d’un automne reconfiné. Alors, quand la confirmation est survenue ce vendredi, avec un premier extrait – Al Aire Libre, délicatement retouché par le fidèle Kid Loco – on a eu envie de ressortir des tiroirs cette interview réalisée pour la sortie de The Long Game effectuée en 2015, au cours de laquelle ce songwriter élégant s’était prêté au jeu des associations libres au travers d’une poigne de mots-clefs. Histoire de renouer un peu avec la beauté sans tapage des œuvres qui possèdent le mérite rare de n’obéir qu’à leur propre nécessité.

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Le club du samedi soir #23 : The Campain For Real Rock, les productions d’Edwyn Collins

Edwyn Collins
Edwyn Collins

Si le nom d’Edwyn Collins n’est aujourd’hui plus associé au Sound Of Young Scotland, cela ne signifie pas que l’Ecossais n’a pas aidé de jeunes débutants à se faire un nom. On a souvent tendance à l’oublier, en parallèle d’une carrière solo exemplaire, l’ex Orange Juice est également un producteur talentueux. Lancé dans le grand bain de la production dans les années 80, c’est le label Setanta qui lui permettra de se faire une renommée au début des années 90 grâce à son travail pour A House, The Frank and Walters ou bien The Divine Comedy. Qui se souvient aujourd’hui de la merveilleuse première version de Europop, produite pour un Neil Hannon se cherchant encore ? L’histoire de Collins avec Setanta ne s’arrêtera pas là, puisqu’il offrira au label son plus gros succès avec son single solo A Girl Like You et Gorgeous George, l’album dont il est extrait. Continuer la lecture de « Le club du samedi soir #23 : The Campain For Real Rock, les productions d’Edwyn Collins »