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Clip : Movie Star Junkies, East End Serenade (Teenage Menopause)

Movie Star Junkies
Extrait du clip de Movie Star Junkies, East End Serenade (Teenage Menopause)

Inspiré par les écrits brûlants de Hubert Selby Jr, Shadow Of A Rose, le cinquième album des turinois Movie Star Junkies est arrivé sur les platines en plein chaos, ce printemps, par l’entremise de la brillante maison parisienne Teenage Menopause. Alors, à défaut d’avoir pu les écouter sur scène, voici le dernier clip issu de cet album, réalisé par Barbara Henri, artiste collagiste de Rouen. Des photos de famille remplis de fantômes du passé, de papiers peints déchirés, de guitares tranchantes comme des regrets.

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Crosby, Stills & Nash, Crosby, Stills & Nash (1969, Atlantic)

Crosby Stills & NashÀ n’en pas douter, le premier album du trio Crosby, Stills & Nash, sobrement intitulé Crosby, Stills & Nash (1969) figure dans de nombreuses discothèques de darons à travers le monde entier. Disque hippie par excellence, l’album est l’un de ces vinyles que tout le monde a sur ses étagères. S’il est devenu un point culminant de la culture classic rock, ce n’est pas uniquement parce qu’il est sorti à la bonne période. Crosby, Stills & Nash, hors contexte, reste un très grand disque, voire un chef d’œuvre. Continuer la lecture de « Crosby, Stills & Nash, Crosby, Stills & Nash (1969, Atlantic) »

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In memoriam, Trish Keenan : Where are you ?

Trish Keenan et James Cargill, Broadcast
Trish Keenan et James Cargill, Broadcast

Les années passent et le souvenir reste. Chaque année à la même date, celle de l’anniversaire de Trish Keenan, disparue début 2011, James Cargill publie un morceau où l’on peut se rappeler combien la voix de sa compagne au sein de Broadcast était touchante et magnétique. Cette année, le si bien nommé Where are you?, extrait d’une démo 4 titres datant de 2002.

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SECTION26 NEWS#9 : 09.2020

Visuel playlist du mois de septembre 2020 section 26

Est-ce que vous aussi vous pensiez, ce printemps, que tout serait revenu à la normale d’ici septembre ? Que l’on se bousculerait à nouveau dans des caves, en sueur, devant des artistes venus des quatre coins du monde ? Si 2020 nous aura appris quelque chose, c’est la patience, et le cynisme n’aura pas raison de notre curiosité. Ce mois-ci encore, de belles sorties se sont fait remarquer. Nous vous en proposons, comme tous les mois, un assortiment. (Coralie Gardet) Continuer la lecture de « SECTION26 NEWS#9 : 09.2020 »

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The Durutti Column, LC (Factory Benelux, 1981)

The Durutti Column, LC

C’est peu dire que si je l’ai découverte en été, la musique de Vini Reilly ne se savoure pleinement qu’à l’arrivée de l’automne, ses teintes de brou de noix s’accordant au mieux avec les premiers frimas. Et si l’exhumation de la chronique de cette réédition date de 2013, on ne saurait vous conseiller de scruter attentivement le vénérable travail de réédition qui entoure The Durutti Column, ces dernières années et lors des récents RSD notamment. Il y eut tout d’abord l’album inédit, Short Stories For Pauline (offert à qui de droit, évidemment) et depuis, les occurrences se font régulières. Vini Reilly et Obey The Time, tous deux parus à l’orée des années 90 ont eut droit à un traitement deluxe grâce à Factory Benelux. Plus rare encore, le plus récent Idiot Savants (2007) se voit orné d’un beau disque blanc chez Demon. Pour les complétistes les plus chevronnés, un superbe 45 tours clear vinyl Free From All The Chaos / Number Three portant la référence LOTTA003 se trouvera au prix de quelques efforts supplémentaires, avec une pochette cartographique revenant à l’essentiel, Salford > Manchester. Mais revenons plutôt à LC, datant de 1981. Continuer la lecture de « The Durutti Column, LC (Factory Benelux, 1981) »

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Mixtape Section26 #10 : It’s Immaterial

It's Immaterial
It’s Immaterial

Vers le milieu des années 1980, il y a eu une poignée d’albums qu’on n’a pas vraiment su classer – ou plutôt, qui échappaient à nos références principales et donc, à nos catégories (des catégories qui de toutes façons n’allaient plus tarder à complètement voler en éclats). Sans ordre chronologique d’apparition, je me souviens du Boat To Bolivia de Martin Stephenson & The Daintees, de Walk Accross The Rooftops et Hats de The Blue Nile ou du Steve McQueen de Prefab Sprout. Ce sont des disques qu’on aimait passionnément sans vraiment comprendre d’où ils venaient, d’où ils sortaient – mais finalement, était-ce important ? Et en 1986, après quelques singles disséminés au début de la décennie (à côté desquels j’étais pour ma part complètement passé), It’s Immaterial s’est immiscé dans mon quotidien. Continuer la lecture de « Mixtape Section26 #10 : It’s Immaterial »

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Landfill Indie : retour sur l’indie-rock des années 2000

The Cribs
The Cribs / Photo : Steve Gullick

Depuis quelques mois, le débat sur le Landfill Indie resurgit dans les pages (virtuelles) de la presse anglaise, notamment chez Vice, The Guardian, ou le NME (qui le défend bien sûr). Le nom attribué à ce genre a de quoi surprendre, Landfill signifiant littéralement décharge. Dans la grande tradition des genres aux noms moqueurs (Shoegaze, Krautrock), le nom s’imposera-t-il définitivement ? Peut-être comme de nombreuses autres insultes, il sera porté en étendard par ceux qui en ont été victime. Continuer la lecture de « Landfill Indie : retour sur l’indie-rock des années 2000 »

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Charlie Megira – Soleil noir

Charlie Megira
Charlie Megira

Cette stèle noire découpe l’air – ou plutôt – elle ressemble à une nuit entourée de flammes. Contraste, beauté du contraste, que l’on retrouve ailleurs entre quelques tombes, lorsque se pavanent, quelques coquelicots. Le rouge et le noir scintillant entre tout ce gris, ce vermoulu, ce bronze et le vert terrible de la végétation, laissée là, totalement libre. C’est un chaos adorable où repose Gabriel “Gabi” Abudraham. Un coin du cimetière juif de Berlin, comme ultime refuge, pour ce natif de Bet She’An. Continuer la lecture de « Charlie Megira – Soleil noir »