Catégories classics, mardi oldieÉtiquettes , , , , , , , , ,

Crosby, Stills & Nash, Crosby, Stills & Nash (1969, Atlantic)

Crosby Stills & NashÀ n’en pas douter, le premier album du trio Crosby, Stills & Nash, sobrement intitulé Crosby, Stills & Nash (1969) figure dans de nombreuses discothèques de darons à travers le monde entier. Disque hippie par excellence, l’album est l’un de ces vinyles que tout le monde a sur ses étagères. S’il est devenu un point culminant de la culture classic rock, ce n’est pas uniquement parce qu’il est sorti à la bonne période. Crosby, Stills & Nash, hors contexte, reste un très grand disque, voire un chef d’œuvre. Continuer la lecture de « Crosby, Stills & Nash, Crosby, Stills & Nash (1969, Atlantic) »

Catégories hommageÉtiquettes , , , ,

In memoriam, Trish Keenan : Where are you ?

Trish Keenan et James Cargill, Broadcast
Trish Keenan et James Cargill, Broadcast

Les années passent et le souvenir reste. Chaque année à la même date, celle de l’anniversaire de Trish Keenan, disparue début 2011, James Cargill publie un morceau où l’on peut se rappeler combien la voix de sa compagne au sein de Broadcast était touchante et magnétique. Cette année, le si bien nommé Where are you?, extrait d’une démo 4 titres datant de 2002.

Catégories playlistÉtiquettes , ,

SECTION26 NEWS#9 : 09.2020

Visuel playlist du mois de septembre 2020 section 26

Est-ce que vous aussi vous pensiez, ce printemps, que tout serait revenu à la normale d’ici septembre ? Que l’on se bousculerait à nouveau dans des caves, en sueur, devant des artistes venus des quatre coins du monde ? Si 2020 nous aura appris quelque chose, c’est la patience, et le cynisme n’aura pas raison de notre curiosité. Ce mois-ci encore, de belles sorties se sont fait remarquer. Nous vous en proposons, comme tous les mois, un assortiment. (Coralie Gardet) Continuer la lecture de « SECTION26 NEWS#9 : 09.2020 »

Catégories sunday archiveÉtiquettes , , ,

The Durutti Column, LC (Factory Benelux, 1981)

The Durutti Column, LC

C’est peu dire que si je l’ai découverte en été, la musique de Vini Reilly ne se savoure pleinement qu’à l’arrivée de l’automne, ses teintes de brou de noix s’accordant au mieux avec les premiers frimas. Et si l’exhumation de la chronique de cette réédition date de 2013, on ne saurait vous conseiller de scruter attentivement le vénérable travail de réédition qui entoure The Durutti Column, ces dernières années et lors des récents RSD notamment. Il y eut tout d’abord l’album inédit, Short Stories For Pauline (offert à qui de droit, évidemment) et depuis, les occurrences se font régulières. Vini Reilly et Obey The Time, tous deux parus à l’orée des années 90 ont eut droit à un traitement deluxe grâce à Factory Benelux. Plus rare encore, le plus récent Idiot Savants (2007) se voit orné d’un beau disque blanc chez Demon. Pour les complétistes les plus chevronnés, un superbe 45 tours clear vinyl Free From All The Chaos / Number Three portant la référence LOTTA003 se trouvera au prix de quelques efforts supplémentaires, avec une pochette cartographique revenant à l’essentiel, Salford > Manchester. Mais revenons plutôt à LC, datant de 1981. Continuer la lecture de « The Durutti Column, LC (Factory Benelux, 1981) »

Catégories mixtapeÉtiquettes ,

Mixtape Section26 #10 : It’s Immaterial

It's Immaterial
It’s Immaterial

Vers le milieu des années 1980, il y a eu une poignée d’albums qu’on n’a pas vraiment su classer – ou plutôt, qui échappaient à nos références principales et donc, à nos catégories (des catégories qui de toutes façons n’allaient plus tarder à complètement voler en éclats). Sans ordre chronologique d’apparition, je me souviens du Boat To Bolivia de Martin Stephenson & The Daintees, de Walk Accross The Rooftops et Hats de The Blue Nile ou du Steve McQueen de Prefab Sprout. Ce sont des disques qu’on aimait passionnément sans vraiment comprendre d’où ils venaient, d’où ils sortaient – mais finalement, était-ce important ? Et en 1986, après quelques singles disséminés au début de la décennie (à côté desquels j’étais pour ma part complètement passé), It’s Immaterial s’est immiscé dans mon quotidien. Continuer la lecture de « Mixtape Section26 #10 : It’s Immaterial »

Catégories billet d’humeurÉtiquettes , ,

Landfill Indie : retour sur l’indie-rock des années 2000

The Cribs
The Cribs / Photo : Steve Gullick

Depuis quelques mois, le débat sur le Landfill Indie resurgit dans les pages (virtuelles) de la presse anglaise, notamment chez Vice, The Guardian, ou le NME (qui le défend bien sûr). Le nom attribué à ce genre a de quoi surprendre, Landfill signifiant littéralement décharge. Dans la grande tradition des genres aux noms moqueurs (Shoegaze, Krautrock), le nom s’imposera-t-il définitivement ? Peut-être comme de nombreuses autres insultes, il sera porté en étendard par ceux qui en ont été victime. Continuer la lecture de « Landfill Indie : retour sur l’indie-rock des années 2000 »

Catégories portraitÉtiquettes , , ,

Charlie Megira – Soleil noir

Charlie Megira
Charlie Megira

Cette stèle noire découpe l’air – ou plutôt – elle ressemble à une nuit entourée de flammes. Contraste, beauté du contraste, que l’on retrouve ailleurs entre quelques tombes, lorsque se pavanent, quelques coquelicots. Le rouge et le noir scintillant entre tout ce gris, ce vermoulu, ce bronze et le vert terrible de la végétation, laissée là, totalement libre. C’est un chaos adorable où repose Gabriel “Gabi” Abudraham. Un coin du cimetière juif de Berlin, comme ultime refuge, pour ce natif de Bet She’An. Continuer la lecture de « Charlie Megira – Soleil noir »

Catégories coverÉtiquettes , , , , ,

Julien Gasc reprend « Baby I’m A Want You » de The Moments (qui reprend Bread) (inédit)

portrait de Julien Gasc
Photo : Cayo Scheyven

Et voilà que la pluie et le froid reviennent subitement après l’équinoxe, mais qu’importe car aujourd’hui notre Julien Gasc national (avec à la production Aurélie Mestres), nous offre un moment tendre et doux avec sa reprise de Baby I’m A Want You inspirée par la version de 1972 de The Moments (les plus « dad rock » d’entre vous, en connaissent certainement la version originale du groupe — supposément — favori d’Homer Simpson, Bread). L’idée de la reprise de la reprise fut déclenchée par l’émerveillement de Julien à la découverte du groupe qui ne s’appelait pas encore à l’époque Ray, Goodman & Brown. Des nombreuses cordes à l’arc de Gasc, nous connaissions le tropisme vers le tempo brasileiro, le goût pour la poésie de sens en français, le nez futé de fin limier de la pop la meilleure et le voici qui nous dit : fi du Soft Rock, vive la Soft Soul !

Julien Gasc sera en concert à Bruxelles au MIMA / festival Francofaune le 13 octobre.