The Umbrellas : pluie d’amour sur San Francisco

The Umbrellas
The Umbrellas

Ces parapluies-là ne viennent pas de Cherbourg mais de San Francisco. Un nom de groupe étonnant car il ne doit pas pleuvoir bien souvent en Californie, berceau de The Aislers Set, Neutrals, Tony Molina ou The Reds, Pinks and Purples. Mais c’est plutôt du côté des influences musicales très repérables qu’il faut chercher. Car comme certains d’entre nous avaient déjà pu le remarquer dès la sortie de leur premier disque Maritine E.P. en 2020 et à l’écoute de leur premier album éponyme paru en 2021, c’est de la bruine du Royaume-Uni que le cœur de ce quatuor est empli, plus que du soleil de la côte Est américaine. Ainsi, leur dernier 45 tours en date – qui s’impose comme ce qu’ils ont fait de meilleur à ce jour -, semble être l’œuvre d’un supergroupe qui aurait réuni My Bloody Valentine à l’époque de leurs premiers singles, les Vaselines et les Pastels, rien que ça. Le timbre de la voix et jusqu’à la manière de chanter de Matt Ferrara feraient presque croire que Stephen McRobbie en personne a assuré les parties vocales. On n’avait pas réagi l’an dernier à sa sortie, mais avec ce single, les fans d’indie pop des années 80 vont devoir se pincer pour savoir s’ils ne sont pas en train de rêver d’une résurrection du label 53rd and 3rd. The Umbrellas, dotés d’un vrai savoir-faire, font plus qu’entretenir dignement et sincèrement un flambeau, mais montrent qu’ils savent simplement composer de bonnes chansons.


La discographie des Umbrellas est écoutable sur leur Bandcamp.

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