
Elles / ils sont des filles de, fils de – ou peut-être des cousines ou des cousins,
des nièces, des neveux. Toute la journée, toute la semaine, ils subissent la musique forcément cool qu’écoutent leurs parents ou les membres de leur famille avant que ces derniers n’écrivent quelques lignes ou des tartines pour Section26 – voire d’autres sites du même acabit. Alors, ces ados et pré-ados sont-ils déjà condamnés à écouter ce qu’on leur impose au presque quotidien ? C’est exactement ce que l’on va découvrir avec la septième sélection de cette deuxième saison : elle est l’œuvre de Louise, 16 ans, une jeune fille moins Sauvage que son patronyme ne pourrait le laisser penser.
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Il s’en est fallu de quelques mois. Bien évidemment, pas sûr qu’on aurait acheté le disque dès sa sortie, mais il y aurait quand même eu de fortes chances – parce qu’entre autres, les virées quasi-hebdomadaires à 
Longtemps je me suis levé de bonne heure. Bien sûr je me souviens de ma naissance musicale, quelque part entre 2000 et 2002 à une époque de ma vie sans besoin particulier (ma naissance clinique quant à elle ne remonte qu’en 1995) si ce n’est d’être le meilleur footballeur de ce village paumé du sud de la Moselle où j’ai grandi. Avec le capital culturel ma foi conséquent de mes parents (à défaut d’y vivre, dans une capitale culturelle), je suis l’enfant d’une génération 



Je ne connais qu’une chanson dont les dernières mesures vous supplient à genoux de les réécouter en boucle. C’est-à-dire de reproduire à l’infini la rupture courtoise qu’organisent le textus interruptus et le « fade out » dans la relation quasi amoureuse qui s’établit, quelques minutes durant, entre un artiste et celui qui l’écoute. C’est l’effet, assez paradoxal, que produit sur moi depuis près de trente ans I Won’t Share You des Smiths. Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi. Mon analyste non plus.