Sous Surveillance : Food Fight

Food Fight
Food Fight

Qui ?

Adrien Daniel (chant)
Antoine Hue (basse, chœurs) également guitariste des Ready-Mades
Jérémy Guézennec (guitare), actuellement synthé ambient étrange dans Vieux Fantomas
Nicolas Mangin (batterie, choeurs  )également batteur chez Abuse et The Headliners

Où ?

Rennes, principalement. Montreuil aussi, un peu, pour le chanteur.

Quoi ?

Brisé dans son élan initial peu de temps après sa création – dès les premiers mois de l’année 2020 – Food Fight a heureusement mis à profit la – trop – longue période de confinement pour transformer en jolis débuts discographiques ses premières compositions, que l’on devine déjà taillée pour la scène. Publiés le 12 juin prochain par le label madrilène Snap!! Records et en preécoute chez nous, ces quatre titres condensent en une poignée de minutes l’essence mélodique d’une powerpop à la fois impeccablement référencée et ébouriffante de spontanéité. Les guitares, au tranchant bien affûté, sont ici associées à des mélodies fraîches et simples et à un chant qui compense, par la conviction communicative de ses scansions presque martiales, ses quelques maladresses approximatives. L’ensemble reste imprégné d’une énergie que le quartette raconte être allé puiser aussi bien chez The Nerves ou The Undertones – pour l’international – que du côté hexagonal de The Dogs ou des Calamités. Et une mention spéciale et très classe pour le clin d’œil rugbystique à l’immense Gareth Edwards sur la pochette.

Tube absolu

Shenanigans, qui d’entrée de jeu, martèle l’évidence avec une exubérance toute en tension et emporte l’adhésion. Haut la main.

Futur Proche

Proche, mais aussi conditionnel, tant que les incertitudes sanitaires planeront. Des concerts sont sans doute à prévoir à la rentrée – puis aux vacances de la Toussaint – dans l’axe Rennes-Paris. De nouvelles compositions sont déjà en voie d’élaboration, dans la perspective d’un premier album dont on guettera l’enregistrement avec une certaine impatience.

En attendant, le groupe se dit également prêt à travailler plus sérieusement son jeu de jambes, afin d’atteindre un jour le niveau des meilleurs bassistes du Punk, version 1977.

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