Simon Rowe, Everybody’s Thinking (Big Potato)

Quand ils étaient jeunes, ils aimaient bien faire du bruit avec leurs guitares. Quand nous étions jeunes, nous avons parfois pris plaisir à les écouter. Au-delà de ces quelques réminiscences triviales, il n’y avait pas forcément grand-chose à attendre, en 2023, de ce qui ressemblait fort à une réunion d’anciens combattants du shoegaze organisée par … Continuer la lecture de « Simon Rowe, Everybody’s Thinking (Big Potato) »

Modern English, les années folles

Il y a des albums dont on a pensé, des années durant, qu’on était seul à les aimer. À les chérir. Seul ? Pas tout à fait. Il  y avait aussi les copains, les copains de la résidence de la banlieue ouest. Au sommet de nos hit-parades imaginaires, il y avait ce disque et je … Continuer la lecture de « Modern English, les années folles »

Meaning Of Tales, When There’s Life, There’s A Dream (Violette Records)

D’abord, il y a le titre du disque. Ce titre qui, dès qu’on l’a lu pour la première fois, il y a quelques semaines de cela, a évoqué un autre titre. Celui du troisième album de Moose, Live A Little Love A Lot. Parce que ces deux titres sont de ces titres qui en disent … Continuer la lecture de « Meaning Of Tales, When There’s Life, There’s A Dream (Violette Records) »

Kings Of Convenience, Peace Or Love (EMI)

Tout pourrait commencer par un souvenir, un souvenir de vingt ans. Une péniche à Amsterdam, une trentaine de personnes et puis, nous. Et puis, eux. Eux qui sont deux. L’un plutôt calme, poli, distant – introverti pour faire (trop) vite ; l’autre plutôt facétieux, bavard, rigolard – extraverti pour faire (trop) vite. Il est un peu … Continuer la lecture de « Kings Of Convenience, Peace Or Love (EMI) »

Le club du samedi soir #34 : la mélancolie bleue

L’idée est née dans la voiture, lors d’un trajet quotidien et de la lecture aléatoire de chansons empilées dans une clé USB. Ces deux-là – celles qui ouvrent justement cette sélection – se sont succédé et j’ai tout de suite pensé à cette expression que j’ai toujours trouvée épatante : la mélancolie bleue. C’est une … Continuer la lecture de « Le club du samedi soir #34 : la mélancolie bleue »

Une brève histoire du Shoegaze

Le terme Shoegaze vient d’une pique de journaliste constatant que les groupes d’alors regardaient plus l’étrange ballet de leur pieds sur leurs pédales d’effet que leur public. Ou comment en plusieurs décennies, on est passé de la science des effets à l’effet de mode d’un revival constant. Il y a les incontournables (My Bloody Valentine, … Continuer la lecture de « Une brève histoire du Shoegaze »

Le club du samedi soir # 7 : Dreams Never End

Alors que nous n’étions qu’au tout début de l’étrange épisode du confinement, un philosophe avait prescrit la lecture du stoïcien Marc Aurèle comme remède à nos inquiétudes. Selon lui, la raison et la lucidité seraient nos meilleures alliées pour exorciser nos angoisses et neutraliser nos inévitables coups de déprime. On peinerait à le contredire complètement. … Continuer la lecture de « Le club du samedi soir # 7 : Dreams Never End »

#37 : The Boo Radleys, C’mon Kids (Creation, 1996)

Je ne sais pas si tout le monde suit au fond, mais l’école a repris. Depuis le début de la semaine. En tout cas pour les élèves de la zone C, celle qui m’intéresse au premier chef. Il ne s’agit évidemment pas d’un retour en classe, qui fait s’arracher les cheveux aux enseignants ainsi qu’à … Continuer la lecture de « #37 : The Boo Radleys, C’mon Kids (Creation, 1996) »