
A l’occasion du passage de Richard Thompson en France pour deux concerts rares – au Printemps de Bourges le samedi 19 et à Paris au Café de la Danse le dimanche 20 – quelques amoureux de son œuvre ont choisi d’évoquer l’un de leur titres favoris d’un répertoire qui s’étale sur plus d’un demi-siècle.
Une fois n’est pas coutume parlons de violence pure. Celle qui bien que sous-jacente en maints endroits dans l’œuvre de Richard Thompson peine à exploser vraiment.
D’aucuns décrivent A Sailor’s Life comme le vrai tournant de Fairport Convention, le moment ou la fascination pour l’Amérique s’estompe pour planter un drapeau nouveau sur les vieilles îles britanniques. Et pourtant il y a encore pas moins de trois adaptations de Bob Dylan sur Unhalfbricking, puis d’autres merveilles (Genesis Hall, Who Knows Where The Time Goes) mais la pièce centrale reste pour moi l’insurpassable chaos maritime de A Sailor’s Life. Thompson y déroule un véritable festival de tous ce qui fait sa grandeur mais cette fois c’est une effroyable tension qui mène à un rare déferlement de brutalité. Continuer la lecture de « Richard Thompson : Fairport Convention, A Sailor’s Life (1969) par Etienne Greib »


Pas plus de 108 dB, la législation gauloise était formelle mais pour un groupe alors en pleine ascension — et dont la capacité de jonglage niveau quiet/loud fascinait et annihilait alors plusieurs efforts historiques (
Laissez-moi vous parler d’un temps que les moins de trente-cinq ans ne peuvent pas franchement se représenter. Un temps où UN SEUL disque pouvait rester introuvable assez longtemps. Une époque, bénie ou non, où le combustible d’un FANtasme pouvait rester à vif à rougeoyer assez longtemps. Un temps où la quête était probablement plus importante que son objet. Et l’objet, le grand secret, en l’occurrence ce n’est pas ce disque mais bien le précédent album de
En écoutant d’une oreille volontairement inattentive cette
On pourrait faire comme si rien ne s’était passé et écouter ce nouvel album de
C’est un calvaire, un Golgotha, un disque qu’il vaut mieux avoir sur la table qu’à l’esprit. Ce qu’un