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Myriam Gendron, Long Way Home

Myriam Gendron
Myriam Gendron

Après l’effarement de la découverte ébahie de Ma Délire- Songs of Love, lost and found il y à déjà trois ans; disque immense qui nous valu une courte chronique intime et ébaubie, on commençait à trouver le temps long sans Myriam Gendron. Mayday, qui comme son nom l’indique nous arrivera sur une date lourde de symboles (le 10 Mai) avec des invités de luxe (Bill Nace, Jim White) et un spleen qui semble toujours prêt à lacérer l’apathie pour percer le jour. Premier extrait, Long Way Home fait très bien son petit travail préventif en envisageant les noces improbables entre Joan Baez et Tim Buckley, enfin plus précisément l’immense styliste qui enlumina sa vision, le génial Lee Underwood. Continuer la lecture de « Myriam Gendron, Long Way Home »

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Myriam Gendron : folie pure

Myriam Gendron
Myriam Gendron / Photo : Valérian Mazataud

Chanteuse rare et encore sensiblement méconnue, Myriam Gendron est réapparue, il y a quelques mois, avec Ma délire : Songs of Love lost and found, un somptueux deuxième album qui porte haut les couleurs du folk et fait magnifiquement le lien entre le répertoire ancestral de John Jacob Niles, une poignée de chansons oubliées du folklore québecois et une certaine avant-garde du rock contemporain. Après avoir laissé filer sept longues années entre ses deux premiers opus, la chanteuse semble enfin décidée à accélérer le mouvement et ne devrait, heureusement, pas tarder à refaire parler d’elle. Continuer la lecture de « Myriam Gendron : folie pure »

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Myriam Gendron, Ma Délire, Songs of love, lost and found (Les albums Claus)

C’est pas commun, enfin, c’est pas tous les jours qu’un tel disque arrive et vous ensorcèle et vous console immédiatement. Le nom de la canadienne Myriam Gendron circulait sous le manteau depuis quelques temps déjà, et le fond de l’air n’étant pas franchement tropical, il a suffit d’une écoute. Puis d’une dizaine d’autres pour découvrir cet album qu’on emportera, si tout va bien, jusqu’à la tombe.

Déjà Myriam Gendron dit LE folk et pas la folk, c’est dire si d’emblée elle en fait et se démarque à un niveau extraterrestre des geignards convenus, des bigots maniérés qui nous navrent en usurpant le genre depuis trop longtemps. Elle a l’immense pudeur de ne pas faire de falbalas avec sa voix et les guitares sont solennelles, c’est reposant autant que magnifique. Il n’y a pas une note, jouée ou chantée, fausse, fardée, excessive ou surjouée dans ce disque, il remplit tout un monde dont la définition ferme, three chords and the truth, (trois accords et la vérité) tient lieu de manifeste tacite à toutes nos musiques chéries, de la country au punk rock, du folk au hardcore, du blues rural à l’acid house. Continuer la lecture de « Myriam Gendron, Ma Délire, Songs of love, lost and found (Les albums Claus) »