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Robert Wyatt, His Greatest Misses (Domino)

Toutes les occasions sont excellentes. Celle-ci tout autant que les précédentes – l’exploration d’un fragment de discothèque confinée pour célébrer, quand même, le retour du printemps en réécoutant At Last I’m Free (1980) ; la republication pour le Disquaire Day automnal de Summer Into Winter (1982) cosigné avec le jeune Ben Watt, évoqué il y a peu ici. Plus que toute autre – en tous cas, davantage que beaucoup – l’œuvre de Robert Wyatt est de celle qui se prête volontiers aux plaisirs de la redécouverte, vierge de toute balise trop convenue tant elle semble, à chaque fois, s’échapper de toute part vers l’Inouï. Et force est de constater qu’elle confère encore l’envie d’écouter et d’écrire. Continuer la lecture de « Robert Wyatt, His Greatest Misses (Domino) »

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#3 : Robert Wyatt, At Last I Am Free (Rough Trade, 1980)

Robert Wyatt grimpe aux arbres.
Robert Wyatt grimpe aux arbres.

A l’instar d’un Syd Barrett (« I know where he lives and I visit him / In a little hut in Cambridge », chantaient en 1981 les Television Personalities), Robert Wyatt est passé maître dans l’art du confinement, à son corps défendant. Wyatt, batteur de Soft Machine, exclu par ses petits camarades après l’album Fourth (1971), puis fondateur de Matching Mole, traduction pataphysicienne du précédent. Wyatt, défenestré par l’éthylisme en juin 1973, Lazare un an plus tard par la grâce de Rock Bottom, un des plus beaux disques de non-rock au monde. Wyatt, en mobilité réduite depuis plus de 45 ans, paralysé des deux jambes. Continuer la lecture de « #3 : Robert Wyatt, At Last I Am Free (Rough Trade, 1980) »