
Nous n’avons pas vécu dans les années 1960, cette décennie à laquelle est liée une citation passée dans les annales. Et pourtant. De temps à autres, mes amis et moi nous nous disons la même chose : “Si tu te souviens de ce qui s’est passé, c’est que tu n’étais pas là…” Ça tombe bien. Nous savons tous que cet instant a existé. Et je sais que je pourrai convoquer un nombre assez impressionnant de témoins qui sourient benoitement à l’évocation de ce seul endroit – l’Espace Couleurs –, mais je suis à peu près certain que personne ne pourrait évoquer un moment précis de cette soirée-là. Bien évidemment, je ne sais plus du tout comment Robert a découvert l’endroit, comment il a réussi à négocier que certains samedis, lorsque nous étions DJ au Pop In voisin, nous investissions le sous-sol de ce bar-restaurant africain dès la fermeture de notre QG préféré, une pièce au sol de dalles blanches à laquelle on accédait par un escalier étroit et où il faisait toujours très chaud. Mais vraiment très chaud – il me semble même que parfois, des gouttes coulaient sur les murs. Continuer la lecture de « Jarvis Cocker & Richard Hawley, Sheffield stars (2001) »
On se souvient d’un
formes et formats dont il s’agit de dissoudre les cadres trop établis et contraints, en hybridant d’une manière totalement libre noise, post-rock, power electronic, hardcore ou encore électro-acoustique. 


Au milieu d’un océan d’albums cultes, quelques compilations se frayent tant bien que mal un chemin dans les classiques. Le format n’a pas bonne presse. Qu’elles soient dédiées à un artiste, un label, un genre, les compilations sont rarement considérées avec les mêmes égards que les albums, le format roi par excellence. Pourtant certaines d’entre elles méritent certainement notre attention. Parmi elles,
Après avoir enregistré la bagatelle de 180 albums – en solo ou sous la bannière de 