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Ryder The Eagle, lonesome cowboy

Ryder The Eagle
Ryder The Eagle

Ryder the Eagle, c’est le projet solo d’un jeune globe-trotter français d’origine toulousaine, ancien membre de The Dodoz  et Las Aves, aujourd’hui domicilié à Mexico City, qui s’est produit à peu près partout, de Los Angeles à Zagreb en passant par Londres ou Paris. Ce lonesome cowboy utilise sans pudeur sa musique comme une sorte de journal intime pour tous, lui permettant d’exorciser ses déboires sentimentaux avec un lyrisme qui ne peut laisser indifférent. Avec trois titres-phares, Die on My Bike, Wounded Bird et American Dream, ce crooner-vagabond insolemment doué a montré qu’il savait écrire des morceaux d’une rare beauté, voués à s’installer en nous pour ne plus en sortir. Mais ce garçon ne se contente pas d’être un très bon songwriter, il s’impose aussi comme un impressionnant performer. Continuer la lecture de « Ryder The Eagle, lonesome cowboy »

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Erlend Øye, Winter Companion (Bubbles Records)

C’est bien le genre de la maison, ça. Attendre que le printemps frémisse pour réaliser un disque dont le titre est sans équivoque : Winter Companion. Un hiver, son froid et son heure qu’on a laissés sans regret derrière soi pendant que ce gars-là le passait du côté du Mexique, mais suffisamment désœuvré pour avoir l’envie d’enregistrer une poignée de chansons – cela dit, Erlend Øye semble être toujours comme ça : suffisamment désœuvré pour avoir envie d’enregistrer une poignée de chansons. Continuer la lecture de « Erlend Øye, Winter Companion (Bubbles Records) »

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Le club du samedi soir #38 : Cumbia Viajera

Photo : Pierre Diascorn
Photo : Pierre Diascorn

Si la musique cumbia est apparue sur la côte caraïbe de Colombie d’une fusion de rythmes africains, amérindiens des Antilles et d’influences européennes, c’est à partir des années 1930 qu’elle est enregistrée par le label Discos Fuentes et s’impose dans le pays avant de commencer à s’exporter en Amérique Latine au cours de la décennie suivante. Dans la seconde moitié du XXème siècle, elle arrive au Mexique comme d’autres styles du pays comme le Vallenato via l’immigration colombienne, les tournées d’orchestres colombiens et leurs disques. Dans les quartiers ouvriers de Mexico où la danse populaire a déjà une longue histoire, née la culture Sonidero. Fixés sur leurs systèmes sons bricolés, les sonideros diffusent des disques colombiens à plein volume. Continuer la lecture de « Le club du samedi soir #38 : Cumbia Viajera »

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Erlend Øye : « Ma maison, ce sont les gens ».

Nouvel album surprise de notre norvégien préféré enregistré au Mexique pendant le confinement avec son ami Sebastian Maschat.

Les gestes barrière selon Erlend Øye et Sebastian Maschat

On espérait fébrilement un album de La Comitiva, en particulier après l’écoute du magnifique For The Time Being, fil tendu d’émotion joué à la guitare sèche ; il est revenu le 5 mars dernier avec Serious, premier morceau de The Whitest Boy Alive depuis six ans et une pause qu’il avait annoncée définitive. Cherchez-le, attendez-le, et il arrivera ailleurs. Depuis vingt ans, date de notre première rencontre avec Kings Of Convenience, notre norvégien de cœur aime plus que jamais surprendre, dérouter. Ultime preuve, il publie aujourd’hui un nouvel album en duo avec Sebastian Maschat, batteur dans The Whitest Boy Alive, créé en plein chaos pandémique dans une bulle ensoleillée. Les treize chansons de Quarantine At El Gazo (Bubbles Records) sont aussi inespérées qu’extrêmement attachantes, à l’image du personnage qui raconte ces conditions d’enregistrement totalement impromptues dans cet entretien réalisé par Skype il y a quelques jours.

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