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Sous Surveillance : Go Lamborghini Go

Go Lamborghini Go
Go Lamborghini Go

Qui ?

Viêt Phương Vũ : Basse, chant
Denes Bieberich : Batterie, chant
Oskar Militzer : Guitare
Julius Berger : Guitare
Alexander Günther : Claviers et effets
Christian Ramisch : Claviers et production
Go Lamborghini Go n’est pas un groupe à proprement parler, il s’agit plutôt d’une bande d’amis qui officient dans une poignée de groupes post punk / wave en vue en ce moment à Berlin : Liiek, Pigeon, Gilb, NOJ, Die Letzen Ecken, Benzin, Ostseetraum. Un line up mouvant avec pour seul camp de base, les locaux de l’allée des Cosmonautes dans l’Est de la ville. Lieu saint de la clique du label Flennen dont nous avions parlé dans un sous surveillance, ils sont d’ailleurs présents sur plusieurs compilations du label.

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Monokultur, Ormens Väg (Mammas Mysteriska Jukebox / Ever/Never)

Par les temps qui stagnent, ils sont précieux ces disques qui font voyager sans avoir à quitter son salon. Nécessité faisant loi, ces songes musicaux (merci de ne pas parler de dream pop) sont même devenus d’une importance capitale. Le dépaysement, c’est justement ce que Monokultur nous offre avec Ormens Väg, cette seconde collection de rêveries sonores qui marie dans les limbes le familier et l’étrange.
Tout au long de ce disque, on repère de nombreuses influences qui semblent limpides : ici Grouper, là Peaking Lights, His Name Is Alive, Delia Derbyshire ou encore Scientist. Continuer la lecture de « Monokultur, Ormens Väg (Mammas Mysteriska Jukebox / Ever/Never) »

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Essaie de comprendre 4/8

Échantillons d’une histoire du label Lithium, prélevés dans l’édition spéciale du fanzine Langue Pendue #11, Les Années Lithium

On peut penser Lithium comme une organisation informelle, à l’anglo-saxonne : un fondateur, directeur artistique à forte personnalité, une volonté de ne pas se détourner du marché, des groupes proches entre eux, une distribution professionnelle (du moins pendant l’association avec Labels)… Dans ce cadre, Olivier Dangla est celui qui est amené à penser l’identité graphique du label, à la manière d’un Vaughn Oliver pour 4AD, par exemple. Toutes proportions gardées et même s’il n’a jamais eu la prétention de jouer parmi les étoiles du graphisme, il a touché de sa palette graphique quelque chose de l’âme du label : froideur, rigueur, radicalité. Continuer la lecture de « Essaie de comprendre 4/8 »

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The Band Of Holy Joy, More Tales From The City (Flim Flam, 1987)

Tout ça avait été orchestré à mon insu mais j’aurais eu bon dos de m’en plaindre. Nick Currie avait ce soir-là débarqué à l’improviste à la maison, histoire de piocher dans le rituel chili con carne communautaire concocté par Valentine. C’était, en février 1988, le lendemain ou le surlendemain du concert de Momus au Rex Club, où The Beloved avait ouvert, palliant au pied levé la désaffection de Biff Bang Pow! (cette tête de lard d’Alan McGee avait encore dû, à l’instar du cahoteux van de tournée, pété une durite). Continuer la lecture de « The Band Of Holy Joy, More Tales From The City (Flim Flam, 1987) »

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Exclu : « Ennemi commun », le premier album de Special Friend (Howlin’ Banana / Hidden Bay records)

Special Friend
Special Friend / Photo : Coralie Gardet

Deux ans déjà, qui donnent pourtant le sentiment d’avoir traversé une décennie. Nous invitions alors Lispector à l’Espace B à Paris, et découvrions en première partie un groupe auquel nous avions consacré un Sous Surveillance, et qui venait tou juste de sortir leur debut EP chez Buddy Records, Gravity Music, Hidden Bay et Howlin’ Banana. A deux, ils jouaient leur shoegaze lunaire au parfum d’Electrelane, Erica Ashleton à la batterie / voix et Guillaume Siracusa à la guitare / voix, dans un dispositif à la simplicité élémentaire aussi spontané que touchant. La seconde étape est désormais franchie avec ce premier album, Ennemi Commun. Vincent Hivert (En Attendant Ana, Belmont Witch) leur prête main forte l’été dernier, pour l’enregistrer sur un Tascam 8 pistes, dans la maison de leur amie Tara Clamart à Montreuil. Cette fois, le travail sur les harmonies de voix s’est affiné, et guitares et claviers se superposent, toujours sur des structures aussi dépouillées, entre slowcore et noise pop. Onze titres qui vous sont offerts à l’écoute ici et dans le player ci-dessous avant leur sortie officielle cette fin de semaine, à nouveau sur les labels Hidden Bay et Howlin’ Banana. Continuer la lecture de « Exclu : « Ennemi commun », le premier album de Special Friend (Howlin’ Banana / Hidden Bay records) »

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Mustang, Memento Mori (Close Harmonie)

Mustang…Commencer par la fin – Memento Mori -, se souvenir effectivement que l’on va mais alors que les dernières notes s’évaporent, s’apercevoir que ces dix chansons nous laissent entre deux eaux – entre la vie et la mort – avec des questions plein la tête, et dans la bouche, pour reprendre les lignes d’un poème lu récemment, « le goût du sang mêlé au goût d’une figue fraîche ». Parler de Memento Mori en désordre, au gré des marques qu’il a laissé, et vous présenter toutes ses chansons et ses personnages. Continuer la lecture de « Mustang, Memento Mori (Close Harmonie) »

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Shack, une histoire vraie

Alors que la si chic structure anglo-française Violette Records fête aujourd’hui ses huit ans et un jour – et que sa naissance est intimement liée à ce garçon dont la carrière aura été aussi chaotique que la vie – et qu’hier, ce site a mis à l’honneur cette scène tout juste incroyable du Liverpool des années 1980 – où a grandi The Pale Fountains –, il était impensable de ne pas se souvenir qu’en 1999, à la sortie du troisième album de Shack, Michael Head a failli être reconnu à sa juste valeur : le songwriter le plus doué de sa génération – voire bien plus, si affinités. Continuer la lecture de « Shack, une histoire vraie »

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Le club du samedi soir # 40 : Revolutionary spirit — Liverpool, 1978-1989

Echo And The Bunnymen
Echo And The Bunnymen

C’est comme un conte de fées. Comme un film de Frank Capra. Comme un fantasme. Voilà : c’est ce genre d’histoire improbable qui a priori ne peut pas être vraie, avec des héros qui n’ont pas des corps d’athlètes mais des têtes de dieux grecs, des héros qui ne marchent jamais seuls. C’est la fin des années 1970, dans une Grande-Bretagne déjà meurtrie. Ce sont des jeunes gens qui n’ont pas beaucoup d’avenir – “On n’a pas le choix pour s’en sortir : footballeur ou rock star” (rock star martyr était aussi une option) –, écrasés par le passé de leur ville portuaire – un passé incarné par un quatuor qu’on n’a pas le droit de ne pas aimer sous peine d’être excommunié. Oui, mais. Continuer la lecture de « Le club du samedi soir # 40 : Revolutionary spirit — Liverpool, 1978-1989 »