Aimee Mann, How Am I Different

À cette époque comme à d’autres, le cinéma se lit, autant qu’il se voit. Après chaque projection, tel un rite, vient l’inévitable débat nourri de lectures, les Cahiers, Les Inrockuptibles, Telerama, etc., qui fourmillent de théories dites et non dites, sues et insues, depuis lesquelles nous prenons langue. Chacun a sa publication de référence et … Continuer la lecture de « Aimee Mann, How Am I Different »

#12 : Les Charlots, Paulette la reine des paupiettes (Vogue, 1967)

Dès les premières heures du confinement, Stéphane avait vu juste. Avec cette grandiloquence un brin bonhomme qui séduirait les pierres, il nous avait gratifié d’une de ses prédictions qui généralement s’avèrent exactes (il n’y a que sur le retour d’affection et les scores du PSG qu’il se plante allègrement). Ce confinement allait provoquer sur notre … Continuer la lecture de « #12 : Les Charlots, Paulette la reine des paupiettes (Vogue, 1967) »

#3 : Robert Wyatt, At Last I Am Free (Rough Trade, 1980)

A l’instar d’un Syd Barrett (« I know where he lives and I visit him / In a little hut in Cambridge », chantaient en 1981 les Television Personalities), Robert Wyatt est passé maître dans l’art du confinement, à son corps défendant. Wyatt, batteur de Soft Machine, exclu par ses petits camarades après l’album Fourth … Continuer la lecture de « #3 : Robert Wyatt, At Last I Am Free (Rough Trade, 1980) »

Dead Ghosts, Automatic Changer (Burger Records)

Après cinq années de silence radio, on aurait pu croire les Dead Ghosts disparus pour de bon. Mais avec leur excellent nouveau LP Automatic Changer – qui sortira le 24 avril prochain chez Burger Records-, la bande de Bryan Nicol (chant/guitare), Andrew Wilkinson (guitare) et Michael Wilkinson (batterie), renforcée par Moe Chiumento (basse) et Craig … Continuer la lecture de « Dead Ghosts, Automatic Changer (Burger Records) »

Cinquante disques pour une décennie

Un air d’à-quoi-bonisme souffle sur nos casques : à l’heure où l’industrie parle en streams, où nos collègues de bureaux parlent en playlists et où le bloc unitaire et thématique de l’album semble attaqué autant par la technique que par la créativité, à quoi bon continuer les tops albums ? De plus, à quoi bon … Continuer la lecture de « Cinquante disques pour une décennie »

(Sandy) Alex G sort de sa bedroom pop

J’ai rencontré Alexander Giannascoli a.k.a. (Sandy) Alex G le 26 juin dernier, quelques heures avant sa session acoustique au Motel, dans le quartier de la Bastille. Un bar un peu étroit pour celui dont les albums, bien que largement reconnus par ses pairs comme par la critique, se transmettent depuis 2014 au bouche à oreille, … Continuer la lecture de « (Sandy) Alex G sort de sa bedroom pop »