Neil Young, Archives Vol.II (Reprise Records, Warner Music)

Avec ce travail de réédition d’albums, de publication de live et de compilation d’inédits entrepris depuis plusieurs dizaines d’années, Neil Young est devenu le gardien de son propre temple, une sorte de Moses Asch monomaniaque et autocentré qui, à 75 ans passés, trouve encore le temps d’enregistrer des disques, et parfois même des bons. Aussi … Continuer la lecture de « Neil Young, Archives Vol.II (Reprise Records, Warner Music) »

Le classement de la rédaction 2023

Il y a toujours quelque chose de l’artifice à tenter de redonner une cohérence collective à l’addition des préférences individuelles, à tous ces enthousiasmes singuliers et incommensurables que chacun d’entre nous essayons de mettre en mots et de partager le plus régulièrement possible. Pour la sixième année consécutive et, franchement, personne parmi nous n’aurait jamais … Continuer la lecture de « Le classement de la rédaction 2023 »

« Javelin » de Sufjan Stevens écouté par Stéphane Auzenet (The Reed Conservation Society)

« Mon amour est une arme jetée dans l’oubli de ton corps. » Cet album de Sufjan Stevens est à écouter comme un recueil épistolaire. Des lettres d’amour mises en musique. Une histoire au long cours. L’amour de Sufjan ? Un amour perdu ? Disparu ? On a su il y a quelques jours que Sufjan dédiait … Continuer la lecture de « « Javelin » de Sufjan Stevens écouté par Stéphane Auzenet (The Reed Conservation Society) »

Paul Weller, Wild Wood (GO ! Discs, 1993)

C’était il y a 30 ans, quelques mois avant mon 20e anniversaire. Amoureux des Jam et du Style Council depuis quelques années, j’avais fini par me faire une raison : la carrière de Paul Weller, héros de mes jeunes années, appartenait aux archives de la grande histoire du rock britannique. Et puis, l’homme est revenu … Continuer la lecture de « Paul Weller, Wild Wood (GO ! Discs, 1993) »

Dot Allison, lumières blanches

Au début des années 1990, nous étions quelques-uns, je crois, à être tombés amoureux de la voix éthérée – et pas que, soyons sincères, un garçon prénommé Guy-Manuel ne pourrait absolument pas dire le contraire – de la diaphane Dot Allison, figure de proue d’un trio de Glasgow. Dans la Grande-Bretagne post-Screamadelica, One Dove pouvait … Continuer la lecture de « Dot Allison, lumières blanches »