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Stranger Teens #13bis : « When Doves Cry » par Prince

Tout l’été, les morceaux qui ont sauvé notre adolescence.

Bon, si chacun arrive avec sa petite histoire perso, je ne me débinerai pas pour une fois. Lorsque Xavier, lors d’une soirée fortement houblonnée au Motel, a eu l’idée de cette série, trois morceaux me sont arrivés quasi instantanément en tête. Les deux premiers sont liés à ma grand-mère maternelle, in memoriam Alice Bach, Alsacienne pur cru au tempérament revêche mais au bon cœur. Chaque mercredi pendant une période assez longue de mon enfance, elle m’offrait un 45 tours. Hasard des présentoirs de grande surface et peut-être, goûts personnels de mon aïeule (ce que j’ignore, car nous n’en avons jamais vraiment parlé), les disques reflétaient leur époque, entre variété française kitsch, pop mainstream et disco déferlante. Continuer la lecture de « Stranger Teens #13bis : « When Doves Cry » par Prince »

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Stranger Teens #13 : « When Doves Cry » par Prince

Tout l’été, les morceaux qui ont sauvé notre adolescence.

1984, j’ai douze ans. Plutôt solitaire, je passe ma vie à écouter Radio Contact et Radio Source, les meilleures stations locales de Saint Brieuc et des alentours. Pourquoi ces deux radios ? Parce que mon tonton Philippe y était dj et qu’il m’emmenait parfois en studio lorsqu’il était en direct à l’antenne. Mais aussi parce qu’on y entendait pas mal de funk et de musique synthétique, styles que j’appréciais tout particulièrement à l’époque. A l’affût devant la sono de mon père, l’index et le majeur posé sur les touches play et record, je guettais, pendant des heures, mes chansons préférées pour les enregistrer sur cassette. Je customisais ensuite les jaquettes en y ajoutant les noms de Kool & The Gang, Cheri, Chaka Khan, Righeira, Kajagoogoo, ou de Moon Ray. Continuer la lecture de « Stranger Teens #13 : « When Doves Cry » par Prince »

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Dump, That Skinny Motherfucker With The High Voice (Shrimper, 1998)

Tout l’été, les albums qui ont échappé aux radars des plateformes de streaming.

Il y a quelques jours, la chaîne de télé du net Cinephobe s’apprête à diffuser une version inédite du film I’ll Do Anything de James L. Brooks. Cette version, Graal des adeptes du cinéaste américain, serait le fameux mais invisible montage avec la musique composée à l’époque par Prince (dont neuf chansons) et rejeté au dernier moment. Alors que les communautés cinéphiles s’activent à planifier la récupération des données, quelques heures avant la programmation, tombe une malheureuse nouvelle : la chaîne fait part d’un message reçu en dernière minute. Il s’agit du redoutable cabinet Fredrikson qui gère, depuis la mort de la star, ses droits. Froidement, fermement, les juristes et avocats intiment l’ordre de ne pas diffuser ce programme, sous peine de poursuites dévastatrices. Avec un définitif : pouvez-vous nous joindre par courrier électronique pour signifier que vous avez bien compris ? Compris ? Continuer la lecture de « Dump, That Skinny Motherfucker With The High Voice (Shrimper, 1998) »