La carrière d’Otis Redding se révéla météorique. Le chanteur de Macon (Géorgie) n’enregistra sous son nom que pendant sept ans, de 1960 à 1967, date de son décès. Il ne publia, de son vivant, que six albums studios, entre 1964 et 1967, véritables points culminants d’une carrière arrêtée en plein vol. Le destin tragique d’Otis, un accident d’avion (avec une partie des Bar-Kays qui l’accompagnait), marqua les esprits et contribua à établir la légende. Pourtant, le chanteur afro-américain fit beaucoup pour la soul de son vivant. Il participa activement au succès de la musique noire auprès d’un public blanc encore très conservateur. Continuer la lecture de « Otis Redding, Live In Europe (1967, Volt/ATCO) »
Étiquette : Lieu : Londres
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Dance to the Music #4 : Brit Funk, la playlist
Pour accompagner l’article sur la Brit Funk, une playlist pour découvrir le genre et au delà. Le renouveau du jazz funk britannique fut aussi dense que varié. Retrouvez aussi la playlist et l’article sur la Brit Soul. Continuer la lecture de « Dance to the Music #4 : Brit Funk, la playlist »
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Dance to the Music #4 : Brit Funk (1974-1985)
Les années soixante et le début de la décennie suivante sont marquées en Angleterre par la recherche d’une identité pour la soul et le funk (voir le précédent épisode). L’apport de l’immigration issu des anciennes colonies, particulièrement caribéennes, amène cependant un souffle et une singularité aux productions nationales. Si les premiers succès soul sont plutôt classiques (The Foundations, Sweet Inspiration etc.), dans l’underground, des formations (Cymande) tentent de créer des ponts avec une musique à cheval entre le rock progressif et le funk, l’Afrique et les Caraïbes. 1974 marque l’émergence d’une production britannique assumée et authentique. Celle-ci culmine à la fin des seventies grâce à l’émergence d’une scène jazz-funk fertile aussi regroupée sous la bannière brit funk. Continuer la lecture de « Dance to the Music #4 : Brit Funk (1974-1985) »
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Dance To The Music #3 : Brit Soul, la playlist
Pour accompagner la lecture de l’article sur la Brit Soul, voici une playlist de 20 morceaux racontant l’évolution de la musique soul, puis du funk, en Angleterre, entre 1965 et 1974. Version jukebox ou playlist commentée, pour varier les usages. Continuer la lecture de « Dance To The Music #3 : Brit Soul, la playlist »
Catégories dossier
Dance to the Music #3 : Brit Soul (1965-1974)
Quand les Beatles sortent Love Me Do en 1962, le rock britannique n’a certainement pas l’aura de son équivalent nord-américain en dehors des frontières de l’île. La British Invasion a cependant vite pris une ampleur inédite, y compris aux États-Unis, inscrivant le pays européen comme l’une des grandes nations du genre, la seule capable de rivaliser avec les frangins du nouveau monde dans un duel esthétique relevé. Le cheminement de la soul, et plus généralement la musique noire de l’autre coté de la Manche n’a cependant pas été aussi immédiat. À quel moment les Britanniques ont su s’affranchir du modèle étasunien, s’approprier cette sweet soul music et développer leur propre esthétique ? L’histoire commence avec les débuts de la Brit Soul, des années soixante au milieu de la décennie suivante. Continuer la lecture de « Dance to the Music #3 : Brit Soul (1965-1974) »
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The Proper Ornaments, Six Lenins (Tapete records)
Presque dix ans de carrière discographique pour The Proper Ornaments et toujours le même sentiment diffus : le groupe semble être si fragile et pourtant il résiste fort bien. Peut-être que sa modestie n’y est pas étrangère, la formation évoluant régulièrement dans l’ombre des autres projets de James Hoare. Qui aurait misé un penny sur le duo formé par Max Oscarnold (ex-Let’s Wrestle et actuel membre de TOY) et le guitare de Veronica Falls à l’époque de la sortie du premier single sur le label Make a Mess ? Continuer la lecture de « The Proper Ornaments, Six Lenins (Tapete records) »
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Slow Emotion Replay – The The
17 secondes qui ont changé ma vie
On ne dit pas adieu comme on dit bonjour. Non. On n’abandonne pas un bout de sa vie comme on accueille le facteur. A moins, peut-être, de s’appeler Marc Almond, de n’avoir jamais su faire la différence entre sa joue gauche et sa main droite, et de présenter la claque et la bise comme des siamoises de cabaret lorsqu’il chante Say Hello, Wave Goodbye avec Soft Cell. Mais c’est une autre histoire. Celle qui nous occupe commence il y a vingt-six ans, à Londres, lorsque je découvre Slow Emotion Replay sur l’album Dusk de The The, le deuxième et dernier disque qu’enregistrera Johnny Marr, l’ancien guitariste des Smiths, avec l’Anglais Matt Johnson, sorte de Tom Waits égaré au rayon fournitures scolaires d’un Sainsbury’s. Continuer la lecture de « Slow Emotion Replay – The The »