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Transmission#31 — Spéciale Violette Records avec Pascal Blua et James Leesley (Studio Electrophonique)

Spéciale Violette Records avec Pascal Blua et James Leesley (Studio Electrophonique).

Emission du 26 janvier 2020
Présentée par Thomas Schwoerer, avec David Jégou.

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Pale Saints, The Comforts Of Madness (4AD)

Pale Saints The Comforts Of Madness
Pale Saints, The Comforts Of Madness (4AD), et sa pochette signée Vaughan Oliver.

Une légende, probablement vérifiable, voudrait que les Pale Saints de Leeds aient envoyé leur première démo à Sarah Records à Bristol. Trop de solo de guitares, trop de scories new wave, c’est tellement vulgaire, merde, et on comprend aisément pourquoi Clare et Matt ne souffrirent pas autant d’émotion. C’est une bonne base de discussion. Quoique. Ça n’enlèvera rien à ce disque qui définit non pas un genre (le chouguezz, restons sérieux…), mais bien une époque.

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East Village : Les accroche-cœur

East Village Martin Kelly
East Village / Photo : Collection personnelle Martin Kelly

C’est un samedi après-midi, à Londres – le Londres d’avant l’Eurostar, où pour s’y rendre il faut un bus ou un train, un ferry, puis un train ou un bus qui nous dépose à Victoria Station au tout petit matin. C’est un samedi après-midi à Londres, et les éclaircies succèdent aux averses. Je ne sais plus si c’est l’automne ou le printemps mais je me souviens du pub. Un pub avec une terrasse dont nous ne profiterons pas. Un pub empli à craquer, à Notting Hill – je suis à peu près sûr que nous étions d’abord passés à Rough Trade, à l’adresse historique sur Talbot Road. Ils sont installés dans un coin, ils sont avec des amis – dont Will Pepper, qui est alors connu pour être l’ancien bassiste d’un groupe nommé Thee Hypnotics (et sincèrement, je ne sais pas pourquoi je me souviens si précisément de cette présence).
Ils, ce sont trois des quatre membres d’East Village (c’est John qui est absent), un groupe qui n’existe alors déjà plus et qui est pourtant sur le point de sortir son premier album, Drop Out, sur un label qui colle si précisément à nos envies du moment que c’en est étourdissant. Continuer la lecture de « East Village : Les accroche-cœur »

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Saint Etienne, Foxbase Alpha (Heavenly Recordings / PIAS)

Saint Etienne Fox Base Alpha1991. Pas vraiment une année comme les autres pour le milieu indie britannique. Pourtant, en presque trente ans après les faits, on a oublié. Oublié à quel point elle s’est s’avérée déterminante dans la définition des canons musicaux d’une décennie à peine amorcée… En plein mois de novembre, le label Creation Records, pas encore “anobli” par la découverte d’Oasis, publie trois albums qui vont faire date. My Bloody Valentine force le bruit à se mettre au service des mélodies le temps du rougeoyant Loveless ; sous un ciel étoilé, Teenage Fanclub revisite le classicisme des années 60 avec l’imparable Bandwagonesque ; Primal Scream, enfin, se réinvente grâce au lumineux Screamadelica, où il fait convoler rock et house en justes noces et invite la musique de danse sur la platine du salon.
Ce disque est, pour beaucoup, l’équivalent d’une année Zéro : il anéantit les dernières frontières et ouvre de nouveaux horizons à des adolescents qui deviendront plus tard The Chemical Brothers ou Daft Punk. Mais Bobby Gillespie et ses acolytes ne sont pas les seuls à dessiner les contours d’un néo(n)-futur. Continuer la lecture de « Saint Etienne, Foxbase Alpha (Heavenly Recordings / PIAS) »

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Vaughan Oliver par ceux qui l’ont aimé

Une célébration du travail de l’immense graphiste pour le label 4AD

Vaughan Oliver
Vaughan Oliver / Photo Giles Revell via Designboom

Il est rare que les fans de musique pleurent la disparition d’un artiste n’ayant jamais enregistré la moindre note. C’est ce qui s’est passé fin décembre avec le décès du designer Vaughan Oliver. Ses pochettes de disques inventives, intrigantes, parfois dérangeantes pour les Pixies, Cocteau Twins, Lush et tant d’autres ont transporté les auditeurs dans un univers unique. Parfois plus que celui de la musique des artistes pour lesquels il travaillait. Section26 a voulu lui rendre hommage en recueillant les témoignages de quelques-uns de ses collaborateurs, amis ou fans. Autour de leur pochette préférée de Vaughan, ils évoquent pour nous des expériences de travail insensées, les traits de caractère bien marqués de l’un des plus grands graphistes de sa génération, ou simplement le choc de la découverte de son travail. Continuer la lecture de « Vaughan Oliver par ceux qui l’ont aimé »

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Vaughan Oliver by the ones who loved him

A celebration of the work of 4AD’s unforgettable art director

Vaughan Oliver / Photo Giles Revell via Designboom
Vaughan Oliver / Photo Giles Revell via Designboom

It is very rare that music fans mourn the loss of an artist who has never recorded a single note. Yet this is exactly what happened when we lost the designer Vaughan Oliver at the end of December. His inventive, intriguing and often downright disturbing album covers for Pixies, Cocteau Twins, Lush and so many others, transported listeners to his unique universe. Sometimes more so than the very music of the artists for whom he worked.
Section26 wanted to pay tribute to him by collecting the memories of some of his collaborators, friends and fans. It’s by remembering the album design which marked them most that they recall their extraordinary experiences of working alongside him, his singular character traits or simply the shock of discovering his work for the first time. Continuer la lecture de « Vaughan Oliver by the ones who loved him »

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Holiday Ghosts

Holiday Ghosts
Holiday Ghosts

Du côté de Falmouth, petite ville des Cornouailles située en bord de mer au sud-ouest de l’Angleterre, Katja Rackin (chant et batterie) et Samuel Stacpoole (chant et guitare) ont su apporter un joli bol d’air frais dans le monde de la pop à guitares avec leur formation Holiday Ghosts. In my Head, premier single en 2017, très inspiré par The Clean, a instantanément figuré dans ma playlist du moment. Continuer la lecture de « Holiday Ghosts »

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Tribute à Vaughan Oliver

Vaughan Oliver
Vaughan Oliver / Photo : Luca Giorietto via le site 4AD

Il ne l’a jamais su, il ne le saura jamais mais cet homme-là a changé ma vie. Car cet homme-là était l’une des raisons pour laquelle une dizaine de jeunes gens se sont retrouvés un samedi du mois d’avril 1991 dans un appartement de la rue Boyer-Barret, Paris XIVe, avec pour objectif de pérenniser un fanzine qui avait sorti son numéro 0 quelques semaines plus tôt. Bien évidemment, pour faire le malin et parce que j’étais un peu con, j’avais vite signifié que je préférais la sobriété de Factory à l’exubérance de 4AD – bon, ce n’était pas tout à fait faux mais quand même un peu risible de la part d’un garçon qui chérissait la pochette d’After The Snow de Modern English. Par chance, ni Serge, ni Éric, ni Philippe, ni Jean-Fabien ne m’en ont tenu rigueur… Surtout ce dernier d’ailleurs, qui était l’un des principaux artisans d’une exposition dédiée aux œuvres de 23 Envelope (ou V23), l’agence graphique de Vaughan Oliver, à Nantes, en février 1990. Continuer la lecture de « Tribute à Vaughan Oliver »