
Celle-là, je l’aurai longtemps tenue en laisse, laisse sur laquelle elle n’a cessé de tirer. D’entrée j’ai pensé la renvoyer ad patres, au mieux au chenil. Il fallait m’en débarrasser, l’oublier au plus vite, elle puait trop l’évidence. Sur n’importe quel blog, dès les premières heures de la pandémie, des types – ou des filles, des femmes, je ne m’y retrouve plus, désolé Caroline, et tou.te.s mes respects inclusif.ve.s – se seraient empressés de la mettre en avant, pour mieux l’exécuter en quelques lignes. On a dû la croiser partout, engluée dans la toile, dans chaque impasse Tweeter, ou pire, sur des sites d’actu en continu – racontez-moi, je n’y étais pas. Et puis les semaines et les posts se sont succédés, beaucoup de disques nous ont épuisés, les munitions sont venues à manquer. Alors, quand redoublant d’insistance elle s’est à nouveau présentée, j’ai fait preuve de mansuétude, même si elle est loin d’être ma chanson de R.E.M. préférée, ou la plus représentative du génie (ooops, un gros mot !) des quatre d’Athens, Stipe, Buck, Mills, Berry, carré magique, même sans ballon.
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Qu’on le veuille ou non, il existe un mystère 
J’ai beau retourner ma mémoire de moins en moins neuve dans tous les sens, je n’arrive plus à me souvenir de la première fois où j’ai écouté 



« Enlacé par ces eaux glacées qui m’ont gelé le