C’est l’histoire d’un jeune homme qui choisit de quitter son Marseille natal, après avoir fait ses gammes avec Quetzal Snakes, un groupe garage psych, pour aller tenter sa chance outre-Atlantique à Montréal. A son arrivée, Alex réactive Deaf, une formation de noise rock avec laquelle il a pu ouvrir pour des groupes tels que Metz ou Cosmonauts. Continuer la lecture de « Selectorama : Lovers Suicide »
Un disquaire par jour propose ses 10 albums du moment.
Bad Seeds , Brest.
C’est l’histoire de deux music lovers, Christophe et Reno, lancés dans une folle aventure durant l’été 2015 : bâtir ce qu’ils attendaient, désiraient, imaginaient depuis de nombreuses années à Brest, en l’occurrence un lieu de vie indépendant dédié à la musique alternative et contemporaine et faisant la part belle à la promotion de la scène régionale. Un espace de proximité, de découverte, de rencontre, de curiosité, d’écoute, ouvert à tous – la promotion et la mise en avant des artistes, labels, collectifs, créateurs et acteurs culturels régionaux étant une de leurs priorités. Un lieu ressource, une vitrine, une maison pour les musiques créatives qui ont besoin, plus que jamais, d’être représentées. Conseiller, défendre passionnément des artistes dans lesquels il est important de croire, transmettre l’amour du vinyle, proposer une façon de consommer de la musique qui relève de la haute gastronomie… tels sont les atouts et les valeurs qui invitent à pousser la porte pour entrer chez les Bad Seeds au 26, rue Massillon.
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Suite des aventures intimistes du label Delodio qui, dans une démarche résolument non spectaculaire, semble avoir pris goût à éditer des disques qu’on peut qualifier de non intentionnels : en effet, ils proposent à l’auditeur des contenus destinés à n’être écoutés au départ que par leur auteur. On ne sait quel trésor de persuasion ont dû déployer les propriétaires de la discrète maison de disque parisienne pour convaincre les musiciens d’ouvrir leurs archives musicales, mais ça fonctionne. Après l’étrange et captivante compilation rétrospective de proto électro réalisées sur son PC dans les années 90 par Patrick Michaud, un ancien copain de classe de Fa Fane et F.M. (les gérants), le label s’attache à révéler une fois encore les travaux d’une très proche, Charlotte Leclerc,Continuer la lecture de « Charlotte Leclerc, Bingo (Delodio) »
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Balades Sonores, Paris / Photo : Martial Despré
En 2012, dans le 9ème arrondissement, à l’entrée de la feuillue avenue Trudaine, La Fabrique des Balades Sonores ouvre les portes de son capharnaüm organisé. Un 20m2 dans lequel s’amoncellent des milliers de références choisies par des passionné.es : indie, BO, oldies, hip hop, musique des quatre coins du globe. Au fil des années, la joyeuse bande s’agrandit et la boutique aussi, ce qui permet de mieux organiser leurs sélections, mais aussi de mettre en avant les œuvres de Chicamancha, la patte visuelle des Balades. Le n°1 de l’avenue est le lieu idéal pour trouver du rock et de la pop sous toutes ses formes (de la pop électronique au black metal), avec les sorties actuelles au rez-de-chaussée et les pépites des années 60 à 90 au sous-sol. Pour les amateur.ices de jazz, funk, soul, hip hop, musiques électroniques et de films, c’est au numéro 3 qu’il faut se rendre. Pointu et complet, Balades Sonores fait aussi la part belle aux livres ou à la création, ainsi qu’aux showcases qu’ils organisent régulièrement. On peut même y croiser Jarvis Cocker en vitrine… Et si vous êtes en goguette à Bruxelles, sa petite sœur existe depuis 2015 dans le quartier des Marolles. Voici les 10 titres de l’équipe au complet, Paris et Bruxelles, car tout le monde a participé : Victor, Matthieu, Lea, Massimiliano, Alban, Esther & Thomas ; pour la plupart concoctés à partir des arrivages du mois d’octobre.
Black Out, annonce visuelle d’un 6 titres à paraître chez Croux Records début novembre, sobrement intitulé On S’en Contentera, enregistré dans la colloc’ de Villejuif (oui, celle qui a donné naissance à un célèbre groupe…) et mixé / masterisé par Maxime Maurel. Le clip de sept minutes et des poussières réalisé par Nina Le Cocq commence par une séance beauté, puis dérive vers des visages et des bouts de corps en mouvement dans la brume. Guitares piquantes et vaporeuses, tempo lent et voix aérienne, Bisou de Saddam propose donc un mélange savoureux de dream pop et de shoegaze avec une pointe de psyché, tout à fait idéal en cette saison.
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Sofa Records, Lyon
Les boutiques de disques sont un maillon indispensable de la musique telle que nous la défendons à Section 26 : lieux de rencontre, de conseil et de découverte. Ils sont souvent en première ligne pour défendre la musique un peu à part, celle qui ne trouve pas le chemin du top 50 des sites de streaming. En parallèle à notre modeste contribution, ils participent à la curation de musiques qui ont réellement besoin d’être défendues et valorisées. Très vite, la question s’est posée pour nous de comment aider ses lieux que nous affectionnons tant, dont certains se retrouvent dans des situations financières critiques, malgré la maigre aide de l’état. Beaucoup d’entre-eux ont entrepris la mise en place d’un système dit de Click & Collect, c’est-à-dire la possibilité d’aller récupérer sur place des commandes effectuées via internet ou téléphone. Nous avons eu envie de leur donner la parole et leur permettre de proposer une sélection de disques qu’ils ont souhaitent défendre et que vous seriez ainsi susceptible d’avoir envie d’écouter et éventuellement d’acheter. De ces constats est née cette nouvelle série quotidienne d’articles, dont le modèle s’inspire de notre rubrique Selectorama. L’idée a germé pendant le week-end et a mobilisé de nombreux rédacteurs et rédactrices du site, enthousiastes à l’idée de pouvoir mettre en avant ces lieux que nous fréquentons nous-mêmes régulièrement.
Alexandre Gimenez-Fauvety
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Un douze pouces, white label, tamponné à la main : le premier single de STR4TA renoue avec l’idée d’une certaine culture underground britannique. Si les maxis de jungle, de grime ou de breakbeat sortaient souvent de la sorte, l’époque a cependant changé. Le disque s’est vendu majoritairement en un rien de temps en ligne, directement sur le bandcamp du groupe. Sur STR4TA nous ne savons pas grand chose, aucun crédit à se mettre sous la dent sur Discogs, les archéologues et les gratteurs d’informations en seront frustrés. La présentation nous informe que le disque a été enregistré dans un hangar à Londres avant le confinement et complété depuis. Continuer la lecture de « STR4TA, Aspects (Brownswood) »