
Qui ?
Alice : claviers, voix
Ben : basse
Bruno : batterie
Robin : guitare
Romain : guitare
Où ?
Toulouse, France Continuer la lecture de « Sous Surveillance : Cloud Factory »
quotidien pop moderne since 1991

Alice : claviers, voix
Ben : basse
Bruno : batterie
Robin : guitare
Romain : guitare
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Un souvenir de 1973 : les Stones au Forest National.

Il y a quelques mois mon cher papa me raconte au téléphone qu’il a retrouvé dans ses archives des photos rares du fameux concert des Stones au Forest National de Bruxelles d’octobre 1973 — mi blagueuse, mi sérieuse, je lui dis : « chiche de nous écrire un article ! » Entre temps, des confinements et des mesures gouvernementales à géométrie variable bouleversent le fil du temps et retardent la publication de ce billet d’humeur… mais voilà que l’actualité nous rattrape et emporte sans crier gare Charlie Watts, « le génie du toujours un peu avant ou un peu après » (Étienne Greib dixit). On peut l’apercevoir ici nuque longue toute seventies et sourire complice dirigé vers Jagger, ce souvenir photographique suspendu à l’éternité en guise d’hommage à lui et à toutes celles et ceux dont les oreilles ont un jour vibré au son de sa rythmique rien qu’à lui.

Par deux fois, on a cru qu’il se produirait. La première, c’était en 2008 au moment de la sortie de Gorgeous Johnny, puis lors de la parution de Rough Frame en 2010. Depuis You Might Be Happy Someday, le miracle tant attendu semble enfin s’être réalisé. Glenn Donaldson reçoit enfin l’attention qu’il mérite depuis 20 ans. Ses disques se vendent comme des petits pains et font l’objet de rééditions. Aussi, la moitié de l’année 2021 ne s’est pas encore écoulée que le Franciscanais a déjà fait paraître trois nouveaux albums. Commençons donc par des excuses, car les très beaux disques de Painted Shrines avec Jeremy Earl de Woods et Vacant Gardens aux côtés de Jem Fanvu méritent également leurs chroniques. Mais voilà, puisque faute de temps, il ne faut en choisir qu’un, et parce que c’est probablement le plus singulier, le plus intime, à la fois le plus dénudé et le plus mystérieux – comment peut-on faire d’aussi jolies chansons avec si peu de moyens sans jamais lasser ? – c’est à nouveau d’un album de The Reds, Pinks & Purples dont il s’agira. Continuer la lecture de « The Reds, Pinks & Purples, Uncommon Weather (Tough Love / Slumberland) »
1983 est une année importante pour la musique pop. La sortie du synthétiseur DX7 contribue à drastiquement changer le son de la pop mainstream. Les synthétiseurs font certes de régulières apparitions dans les charts depuis les années soixante dix, mais ils sont souvent utilisés dans un contexte organique. Au début des années quatre-vingt, le paradigme change. Il est possible d’envisager des productions réalisées à 100% avec des outils électroniques, comme des boîtes à rythmes, des samplers (pour ceux qui en ont les moyens), des séquenceurs. La bascule est radicale. Au zénith de la culture yuppie et de la célébration de la réussite, tout le monde adopte ce nouveau son. Signe de modernité triomphante, il ringardise instantanément le reste. Un village gaulois résiste cependant dans l’ombre. Continuer la lecture de « Rain Parade, Emergency Third Rail Power Trip (1983, Enigma) »
« Je me noie de lumière et dans l’ombre, bercé, je n’ai plus en dedans de larmes à verser »
Pour son ixième long format – je renonce à compter sur Bandcamp, d’autant plus que j’imagine que d’autres disques de cet énorme corpus se cachent ailleurs – Le Bâtiment continue de s’avancer démasqué. Sans que l’on ne sache trop s’il est question d’économie des moyens, de lâcher prise ou d’adéquation sur-consciente avec le sujet du disque (compris dans le titre) – en gros une urgence à s’exprimer en dehors de tout cadre pour une question de vie et de mort, donc – il se présente avec sa guitare, seul devant son micro, avec de très légers re-re (des chœurs très jolis, une seconde guitare, quelques percussions) pour interpréter, à vif, une dizaine de chansons nues. Continuer la lecture de « Le Bâtiment, Réponses rythmiques et mélodiques à vos questions sur la mort (autoproduction) »
LE CONTEXTEL’exact mitan des années 2000… Une période bizarre, où tout peut arriver. Les désormais fameux sauveurs du rock du début du troisième millénaire ont vieilli – ou mûri plutôt, comme en témoigne le troisième album de leur ancien chef de file The Strokes. Dans la prude Albion, le rock revêt comme souvent des atours arty et érudits. Depuis la consécration surprise d’un groupe qui fait danser les filles, pléthore de formations surgissent de partout (et nulle part), prêtes à en découdre avec leurs guitares tendues. Plus que jamais, la haute couture s’affiche aux côtés de la musique hip, alors que l’Internet cause bien du tort à des majors engluées dans leurs certitudes. Pendant ce temps, la fin de l’année précédente a été marquée par la sortie enfin (?) “officielle” du chef-d’œuvre “inachevé” mais définitif de Brian Wilson et ses Beach Boys. Continuer la lecture de « Hal (Rough Trade, 2004) »

Ce retour de vacances est particulièrement difficile.
La dernière chose dont j’avais envie un jour de reprise était de me lever à 6h du matin pour un déplacement professionnel à Amiens.
Arrivé Gare du Nord presque à la dernière minute, je peine à trouver mon train. Je n’ai qu’un but en tête : trouver une place isolée, mettre mon casque sur les oreilles et me connecter à Spotify.
J’ai pris tellement de retard sur les sorties d’albums que je vais en choisir un au hasard parmi mes playlists. Ce sera le dernier Matt Berry : The Blue Elephant. Continuer la lecture de « Matt Berry dans le TER Paris/Amiens »
Collage sauvage et de mauvaise foi de l’actualité culturelle de la semaine

Que vous arrive-t-il lorsque vous faites vos fonds de tiroirs et que vous vous apprêtez à apprendre à conduire? C’est la découverte de nouveaux continents. On aère des textes, on imagine la future liberté glanée sur les routes. Cela ouvre l’appétit et l’imagination culbute en avant sans grand sens de l’orientation. Continuer la lecture de « Le grand chemin – Beachwood Sparks, Ryusuke Hamaguchi, Steve Tesich »