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Biche, cerfs et faons

Photo : Edie Blanchar

Biche est l’un des trésors cachés de la pop française, combinant une certaine élégance hexagonale (Polnareff, Voulzy, Gainsbourg) au groove chaloupé de groupes indépendants actuels comme Mild High Club, Homeshake ou Infinite Bisous. Depuis quelques années déjà, la formation francilienne enchante les spectateurs lors de concerts fort réussis. Si le groupe a jusqu’ici été discret sur le plan discographique (un unique 45 tours dont vous pouvez découvrir les morceaux ci-dessous), Alexis, chanteur du groupe nous dévoile, entre autres choses, les dernières nouvelles quant au futur premier album… Continuer la lecture de « Biche, cerfs et faons »

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Cité Lumière : La Chanson de Roland

Cité Lumière

Cité Lumière, groupe instrumental à cheval entre Joe Meek et Kraftwerk (via Telex, la library music et moult jolies choses) se produira mardi 10/07 au Supersonic. Nous les avions évoqués dans Mushroom à travers une chronique de leur surprenante cassette Le Songe de Kepler, et nous sommes aujourd’hui heureux de causer un peu avec Alexis Molenat, l’une des deux attachantes personnalités derrière ce projet. Avec Florian Chambonnière, (tous deux ex-Cavaliers, l’une des premières signatures Born Bad), ils nous racontent comment l’amour des synthés les a réunis à nouveau pour une nouvelle aventure aussi fantasque que réjouissante. Continuer la lecture de « Cité Lumière : La Chanson de Roland »

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Restons Sérieux, trois ans de turbulences francophiles

Guerre Froide

Dans quelques jours, le Supersonic accueille pour la troisième année consécutive le festival Restons Sérieux, imaginé par l’équipe de programmation de la salle de concert du XIIe arrondissement. Créé initialement sur un coup de tête autour de la date du 14 juillet, histoire de trancher avec la fête nationale « militaire et républicaine » (dixit Romain Meaulard) , le festival – qui s’étale sur une semaine – est désormais un incontournable pour tous les amateurs de musique francophone « weirdo » hors des chapelles de genre (ou du moins toutes à la fois). Continuer la lecture de « Restons Sérieux, trois ans de turbulences francophiles »

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Tous au Ptit Fays, tival !

C’est une histoire rocambolesque, et comme toutes les histoires (belges), elle vaut son pesant de chicon. Des pâturages et des bois à perte de vue, une petite place, un clocher, un chapiteau, le décor est planté. Bienvenue à Petit-Fays, un charmant village de l’Ardenne namuroise. Organisé en marge de la kermesse du village, le P’tit Faystival, à l’inverse des festivals de masse, privilégie une approche humaine et une ambiance décontractée. Ici de pas de tête d’affiche, il suffit de se laisser porter par une programmation toujours audacieuse, à la fois cosmopolite et pointue, sans être snob. Continuer la lecture de « Tous au Ptit Fays, tival ! »

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Lauren Auder

Lauren Auder
Lauren Auder / Illustration : Pauline Nunez

Le regard est vague, l’expression lunaire, l’apparence indéfinissable, qui semble hésiter au fil des jours entre street et néo-romantique. Urbain et gothique. Une allure hybride, un genre qui n’a plus d’importance. Des ongles rouges et des cheveux longs, pour un garçon, on appelait ça androgyne, mais ça, c’était avant. “Maintenant, tout est dit, tout est ouvert. Il y a la musique, il y a moi, et le reste c’est un peu superflu… Tu me vois tel que je suis, et ce que j’ai envie de dire, je le dirai à travers mon art.” Si quelques traces d’adolescence filtrent encore à 19 ans, la pose est certaine mais la maturité est là, sans doute arrivée à très grande vitesse par les voies profanes de l’internet. Débarqué de nulle part en ce début de printemps, Lauren Auder a lancé The Baptist à la face du monde, le genre de chanson dont on ne se remet pas tout à fait. Continuer la lecture de « Lauren Auder »

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Rolling Blackouts Coastal Fever

Rolling Blackouts Coastal FeverIl aura fallu attendre cinq ans pour que le quintet australien Rolling Blackouts Coastal Fever (Melbourne, l’intarissable) publie son premier album. Hopes Down sera dans les bacs le 15 juin prochain et se place d’emblée, et ce malgré son intitulé, sous une étiquette recouvrant plein d’espoirs : celle de l’iconique label américain Sub PopUne bénédiction peu surprenante au regard des louangés EP’s Talk Tight (2016) et The French Press (2017), premiers essais aussi efficaces qu’évidents pour les amateurs de guitares accrocheuses et d’harmonies léchées. Continuer la lecture de « Rolling Blackouts Coastal Fever »

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Phoenix – Pour TTBC* au TINALS 2018

Ce que tu dois savoir pour épater voisine(s) et / ou voisin(s) au concert de Phoenix.

*TTBC = Trying To Be Cool
Phoenix
Phoenix live / Collection personnelle Phoenix

Que tu le veuilles ou non, que tu retournes le problème dans tous les sens, que tu les haïsses ou les vénères, il n’existe qu’une seule certitude : Phoenix est le groupe le plus übercool (© Paul Smith de Maxïmo Park) de la planète pop – ce qu’étaient par exemple les Beastie Boys à la fin du siècle dernier. Accueilli dans l’Hexagone avec suspicion à la sortie du pourtant inusable United en 2000 (trop jeune, trop beau, trop french, trop versaillais blah blah blah), le groupe a fini par revêtir les habits (sur mesure, les habits) de fils prodigues après la sortie de l’irrésistible Wolfgang Amadeus Phoenix en 2009, couronné par un triomphe aussi gigantesque qu’international. Continuer la lecture de « Phoenix – Pour TTBC* au TINALS 2018 »

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Consommer Local au TINALS 2018

A gauche : Rustyn’s, en haut : Cathedrale, en bas : Lullies

À This Is Not A Love Song, il y a les têtes d’affiche… Cette année, The Breeders, Cigarettes After Sex, Ty Segall, Phoenix, viendront jouer sous le soleil brûlant de Nîmes. Il y a aussi quelques groupes locaux dont vous n’avez certainement pas autant entendu parler.  Remercions donc vivement les programmateurs de faire une petite place aux formations underground françaises. C’est loin d’être anodin et même courageux : les médias hexagonaux, en tout cas les généralistes, ont tendance à traiter avec indifférence, quand ce n’est pas avec mépris, tout un pan du rock d’ici. Continuer la lecture de « Consommer Local au TINALS 2018 »