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Stranger Teens #31 / Guest : Le Superhomard

Tout l’été, les morceaux qui ont sauvé notre adolescence.

1984 : Je suis en 5e au collège Sancta-Maria à Villeneuve-lès-Avignon (petite ville assez bourgeoise située à 1 km exactement du centre d’Avignon) où ma mère est institutrice. J’ai commencé à découvrir un petit peu le monde merveilleux de la pop music l’année précédente quand ladite mère nous a orienté mon frère et moi vers deux cassettes des Beatles qui traînaient chez notre grand-mère je ne sais pas quel hasard et que nous nous empresserons de dupliquer sur la toute nouvelle chaîne hi-fi Amstrad que nos parents viennent d’acheter. Une face Abbey Road, une face la compilation bleue sur une cassette 90 mn chrome Philips ! À force d’écouter tous ces titres merveilleux en boucle, mon intérêt pour la musique était devenu de plus en plus important et j’avais commencé à acheter des disques (enfin plutôt à les faire acheter à mes parents de temps en temps à l’Intermarché local), avec des noms glanés par-ci par-là au collège avec quelques réussites (Seventeen Seconds de Cure, en boucle lui aussi) mais aussi des trucs moins glorieux (Alphaville par exemple). Continuer la lecture de « Stranger Teens #31 / Guest : Le Superhomard »

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Two-Tone : danse avec des larmes dans les yeux

Two Tone
Collage : David Storey pour 2 Tone Records

Par où commencer ? Par la rumeur qui voudrait que le créateur de Peaky Blinders, Steven Knight, aurait retroussé les manches de sa Ben Sherman pour se lancer dans la production d’une série consacrée à l’explosion du ska Two-Tone à Coventry et Birmingham à la toute fin des années 1970. Avec un pitch qui fera frémir l’échine nostalgique de toute ma génération : « C’était la bande originale qui traduisait merveilleusement l’atmosphère de l’époque, dans les rues, dans les clubs, dans les tribunes ». Suggs, le chanteur de Madness, ne nous avait finalement pas dit mieux entre deux digressions autour de son amour pour Chelsea : « Cela dit, il n’y avait pas grand-chose d’autre pour s’occuper à ce moment précis en Angleterre, c’était une période assez triste. Il n’y avait que le punk et le hooliganisme pour tuer l’ennui.

NDLR : Ecoutez la playlist Two-Tone par Nicolas Ksiss-Martov en bas de page.

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