
Sur un plateau de la balance, Virna Lindt, Attention Stockholm. Sur l’autre, les Stockholm Monsters. Brett Anderson et Suede n’ont pas été convoqués.
Aller chercher l’exception suédoise en matière de stratégie sanitaire, le pays européen où le confinement n’est pas appliqué, où les écoles, les bars et les restaurants restent ouverts, où le port du masque est considéré comme une option négligeable, tout ça juste pour justifier le choix d’un disque, pointe clairement, après cinq semaines de circonvolutions, les limites de l’exercice. Mon stock d’alibis commence à dangereusement s’épuiser, la valse des sélectionnables s’emballe. Certains, assurés d’être sur la feuille de match, se sont vus renvoyés en tribune. D’autres, suite à je ne sais quel tour de passe-passe, ont été extirpés du chapeau. Si la France compte 60 millions de sélectionneurs, j’en viens à reconsidérer la position d’un Didier Deschamps avec un peu moins d’animosité. Retour à l’arbitraire, donc.
Considérant le match du jour, le nom de l’équipe va être déterminant. The Compact Organization ayant eu les honneurs du post #1, et Factory étant jusqu’ici aux abonnés absents, c’est vers Palatine Road que se tourne le jury. Continuer la lecture de « #35 : Stockholm Monsters, All At Once (Factory, 1984) »


Je me souviens très bien de l’article. Ou plutôt de la photo qui l’accompagne et de son titre. Visages Pales. C’est une colonne, autant dire par grand-chose mais c’est déjà ça. Pour la signature, j’hésite aujourd’hui : 


Il y a eu au début du XXIe siècle, entre 2000 et 2005 ou 6, une loi des séries assez folle : celle de premiers albums (presque) parfaits – en tout cas pour 99 % de la rédaction de la RPM (avec le recul, je crois que c’est l’équipe de ce magazine qui a inventé le concept du troll, non pas que la personne en question cherchait à « emmerder » les autres, elle était en fait juste là pour que les apéros durent plus longtemps – c’est avec les réseaux sociaux que le concept a malheureusement dérivé). Et vu le nombre d’albums, il y en a eu des apéros. De mémoire, dans le désordre chronologique et sans aucun souci d’exhaustivité, je pourrais citer 