
Lorsque l’on apprend que l’on a l’opportunité d’interviewer un artiste trois heures avant de le rencontrer, généralement, on baisse les bras et on dit non. Mais comment refuser quand il s’agit de Lol Tolhurst, cofondateur, batteur et clavier de The Cure ? Avec l’aide de mes admirables sauveteurs Etienne Greib et François Dieudonné, quelques questions ont vite été couchées sur papier. Le reste a été improvisé. D’humeur bougonne en pré-interview, il repoussait régulièrement l’heure de la rencontre, avant de se transformer en professionnel souriant et affable une fois la porte de sa loge fermée et l’enregistreur enclenché. De ses premiers souvenirs musicaux à ses réflexions sur le courant gothique, en passant par la création d’une pièce de théâtre ou encore ses collaborations récentes avec Budgie et Jacknife Lee, il revient avec lucidité sur un parcours à la fois personnel et collectif. Continuer la lecture de « Lol Tolhurst : « Je suis conscient de ma mortalité » »
 
 


 Avec un point de vue autant intime que professionnel, il recense subjectivement, à l’heure des GAFAM et des plateformes de streaming, ceux qui se battent chaque jour pour que leur art existe. Vaste question, mais exemples précis où Rémi, ancien responsable du label non-profit
Avec un point de vue autant intime que professionnel, il recense subjectivement, à l’heure des GAFAM et des plateformes de streaming, ceux qui se battent chaque jour pour que leur art existe. Vaste question, mais exemples précis où Rémi, ancien responsable du label non-profit 
 On trouve encore, parfois, un bonheur ineffable à découvrir les étapes successives de la discographie d’un auteur que l’on aime et que l’on suit depuis l’adolescence. Particulièrement quand elles semblent désormais se succéder comme les phases régulières d’une respiration. Et donc d’une preuve de vitalité artistique – de vie, tout simplement. On se prend ainsi à guetter les moments alternés du souffle. Après la tension contractée et dramatique qui émanait de
On trouve encore, parfois, un bonheur ineffable à découvrir les étapes successives de la discographie d’un auteur que l’on aime et que l’on suit depuis l’adolescence. Particulièrement quand elles semblent désormais se succéder comme les phases régulières d’une respiration. Et donc d’une preuve de vitalité artistique – de vie, tout simplement. On se prend ainsi à guetter les moments alternés du souffle. Après la tension contractée et dramatique qui émanait de  Les années 2010 s’éloignent progressivement. Elles partent rejoindre les limbes de nos mémoires, à quelques encablures du changement de millénaire. Le journalisme musical est un exercice particulier, il ne connaît que l’immédiat et le passé, si possible distant d’au moins deux décennies. Que faire des albums perdus dans le purgatoire, entre l’actualité et l’ancien temps ? Intéressons nous aujourd’hui à l’un de ces olibrius, pas assez vintage pour être réhabilité et porté aux nues : True (2012) de
Les années 2010 s’éloignent progressivement. Elles partent rejoindre les limbes de nos mémoires, à quelques encablures du changement de millénaire. Le journalisme musical est un exercice particulier, il ne connaît que l’immédiat et le passé, si possible distant d’au moins deux décennies. Que faire des albums perdus dans le purgatoire, entre l’actualité et l’ancien temps ? Intéressons nous aujourd’hui à l’un de ces olibrius, pas assez vintage pour être réhabilité et porté aux nues : True (2012) de 
 
 