Qui ?
Miki Berenyi (Voix, guitare)
Kevin J McKillop, alias Moose (Guitare)
Mick Conroy (Basse)
Justin Welch (Batterie) Continuer la lecture de « Piroshka »
quotidien pop moderne since 1991
Miki Berenyi (Voix, guitare)
Kevin J McKillop, alias Moose (Guitare)
Mick Conroy (Basse)
Justin Welch (Batterie) Continuer la lecture de « Piroshka »
Continuer la lecture de « Transmission #5 — Spéciale Machines »
On l’entendrait presque en arrivant aux pieds de la tour Lu – cette verticale pâtisserie adorable – elle, la vigie venue de Bermondsey. Cela tabasse en fréquences ondulées : Flohio captive son auditoire presque trop facilement. La jeune anglaise possède ce charme inouï de l’énergie pure, elle joue, s’illumine, agresse et louvoie à merveille. Menue, engoncée dans une silhouette minuscule pour son immense force, la jeune femme laisse une salle ébahie. Une baston salvatrice. Continuer la lecture de « Nos nuits à Nantes, au Festival Soy (2/3) »
La nuit dispose son long manteau sur une Loire toute calme. Deux adolescentes déguisées traînent mélancoliquement et regardent les reflets de l’eau. Sur les terrasses des bars, on boit plus de bières qu’il ne faut et les gamins viennent quémander leur ration de bonbons. Quelle drôle de fête. L’automne s’est mobilisé à moitié – un froid timide, des lueurs de cuivre et un crépuscule insolent. Voici la première soirée du festival Soy. Continuer la lecture de « Nos nuits à Nantes, au Festival Soy (1/3) »
Personnage atypique de la galaxie pop moderne, Connan Mockasin, véritable globe-trotter résidant depuis peu à Tokyo et dorénavant signé sur le label américain Mexican Summer, signe avec Jassbusters un quatrième album conceptuel à son image, une bande-son fantasque qui accompagne un moyen métrage, réalisé par ses propres soins, intitulé Bostyn ‘n Dobsyn. L’histoire d’un groupe de professeurs de lycée emmené par un certain Mr Bostyn, guitariste vieillissant, dont le rôle serait assuré par le néo-zélandais lui-même. Continuer la lecture de « Connan Mockasin, Jassbusters (Mexican Summer) »
Sub Pop fut, quelques décennies plus tôt, un haut lieu du grunge et du son de Seattle. Le catalogue actuel ressemble pourtant plutôt à un inventaire à la Prévert: Beach House, Low, King Tuff, Mudhoney, Shabazz Palaces, Downtown Boys, etc. D’excellentes formations, mais dont nous peinons à identifier l’héritage commun. Cependant, la force de frappe de la structure américaine, en 2018 impressionne, et en quelques mois, les Américains ont placé les Australiens de Rolling Blackouts C.F. dans les espoirs les plus attendus de la pop indépendante. Continuer la lecture de « Rolling Blackouts Coastal Fever, Hope Downs (Sub Pop) »
Le terme de perfection pop figure depuis trop longtemps au registre des poncifs de la critique musicale pour que l’on songe à l’utiliser sans quelques précautions réticentes. D’autant plus que, la plupart du temps, il en est venu à qualifier des œuvres où la recherche pointilleuse de la reconstitution historique et le respect compassé des formats canoniques de la chanson finissent par étouffer les velléités d’expression personnelle et spontanée. Nulle trace de ce type de dévotion stérile à un âge d’or supposé sur ce premier album de The Last Detail, porté par le souffle combiné de deux inspirations complémentaires et profondément vivaces. Continuer la lecture de « The Last Detail, The Last Detail (Elefant Records) »
À la faveur d’une vidéo virale sur les réseaux sociaux, nous avons découvert Louis Cole. En un peu plus de 4 minutes, le Californien déploie une pastille typique de l’humour internet (bricolée mais réalisation maline, blagues méta, etc.) et d’une musicalité étonnante. Les aventures de Louis Cole rappellent ainsi les mises en scène de Vulfpeck, un autre groupe phénomène de Youtube ayant imposé leur funk instrumental aride mais marrant à une échelle surprenante. Continuer la lecture de « Louis Cole, Time (Brainfeeder) »