
C’est toujours la même histoire depuis quelque temps déjà… Se souvenir de la première fois. De la première fois où l’on a découvert tel groupe, tel disque, telle chanson. Parfois, ledit souvenir est clair, limpide et ramène à un lieu, un jour tellement précis qu’on a l’impression de pouvoir revivre l’instant. Parfois, il a été comme effacé de la mémoire, sans raison particulièrement valable. Et sans doute encore moins valable lorsqu’il s’agit de Saint Etienne, tant c’est l’un des groupes qui a beaucoup compté dans ma vie professionnelle (les années Mushroom, les premières piges pour Rock & Folk, la naissance de la RPM) et la vie privée (nous y reviendrons – enfin, peut-être), tant il a accompagné la dernière décennie du XXe siècle presque au quotidien et les premières années du XXIe siècle sur un rythme presque identique. Continuer la lecture de « Saint Etienne, le dernier disque du reste de leur vie »

Quand on écrit sur un disque, on commence généralement par parler du label, de l’historique, tout ça — c’est l’usage, ça marche, c’est bien. En l’occurrence, ce serait cependant mentir un peu : je ne connaissais ni Milla Pluton, ni
Tout est parti d’une conversation impromptue, à la sortie d’un concert au printemps dernier, avec le coordinateur de ces pages, qui regrettait l’absence d’article sur les 


Déjà repérées il y a plusieurs mois sur la foi d’une très belle proximité avec quelques révolutions new-yorkaises pré-punk de pas beaucoup,