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Transmission#31 — Spéciale Violette Records avec Pascal Blua et James Leesley (Studio Electrophonique)

Spéciale Violette Records avec Pascal Blua et James Leesley (Studio Electrophonique).

Emission du 26 janvier 2020
Présentée par Thomas Schwoerer, avec David Jégou.

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Pale Saints, The Comforts Of Madness (4AD)

Pale Saints The Comforts Of Madness
Pale Saints, The Comforts Of Madness (4AD), et sa pochette signée Vaughan Oliver.

Une légende, probablement vérifiable, voudrait que les Pale Saints de Leeds aient envoyé leur première démo à Sarah Records à Bristol. Trop de solo de guitares, trop de scories new wave, c’est tellement vulgaire, merde, et on comprend aisément pourquoi Clare et Matt ne souffrirent pas autant d’émotion. C’est une bonne base de discussion. Quoique. Ça n’enlèvera rien à ce disque qui définit non pas un genre (le chouguezz, restons sérieux…), mais bien une époque.

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Bill Baird ou comment réussir dans l’industrie du disque

Bill Baird
Bill Baird / Photo : Fabian Villa

Après être tombé en admiration devant Spring Break Of The Soul (2013) et avoir rédigé à la va-vite un Sous Surveillance pour la RPM sur son auteur (un Sous Surveillance sur artiste qui avait déjà enregistré une bonne dizaine de disques – quelle idée !), j’ai manqué presque toutes les occasions d’écrire sur Bill Baird. Il faut dire que le prodigieux secret-le-mieux-gardé-des-USA, qui a revisité à sa façon presque tous les genres de la pop (des Beach Boys au krautrock) sans jamais se départir de son style, fait curieusement peu de vagues, dans nos contrées comme ailleurs. Pourtant, on ne peut dire que les opportunités de chroniques ont manqué, puisque l’ancien jeune premier devenu outsider enregistre en moyenne deux albums par an depuis qu’il a claqué avec panache la porte de C(r)apitol Records. Désormais, le Texan résidant en Californie compte une trentaine de disques et cassettes à son Bandcamp sous les noms de Sound Team, Sunset et Bill Baird. Mea culpa, donc. Toutefois, à l’heure des bonnes résolutions, je prends chaque année le temps d’écouter ses derniers disques sortis confidentiellement en me disant que c’est dommage, toutes ces occasions manquées. Et puisque les dernières livraisons (composées entre autres de Gone, Owl (Arthur King Presents) et Daily Ever Drawning) sont excellentes, l’occasion semble (enfin) parfaite pour rattraper minutieusement le temps perdu.

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Sous Surveillance : Pop Crimes

Pop Crimes / Photo : Fanny Pommé
Qui ?

Quentin – Basse chœurs

Nico – Guitare voix

Romain – Guitare voix

Morgane – batterie

Où ?

Lutèce, Seine, France Continuer la lecture de « Sous Surveillance : Pop Crimes »

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Sinaïve, Révélation Permanente Bootleg (autoproduction)

Sinaïve« à tous ces enjeux mouvants qui ne m’arrêteront pas »

Il y a quelques jours à peine, j’ai eu la chance de (re)voir Sinaïve – trio strasbourgeois dont j’ai déjà fêté avec ferveur les deux premiers EP, ici et – dans les conditions optimales du lieu dont on ne peut dire le nom : son poussé à fort volume, ambiance apaisée, présence attentive et amicale du public, volutes de fumées non identifiées, verres de bière généreux. Durant une petite heure, Sinaïve a déroulé son psychédélisme empreint d’une froideur concentrée, portée par une rythmique robotique et implacable. Sur place, une rumeur persistante promettait un inédit du groupe, enregistré disait-on avec du matériel analogique, à base de cassette, et de matériel d’equalisation en guise de production rudimentaire. Le disque était là, tiré à 69 exemplaires numérotés pour l’occasion, dans sa pochette de carton brun anonyme – si ce n’est les adresses postales et internet du groupe tamponnées, un polaroid du trio, de dos, à genoux et les mains sur la tête (en écho à de marquantes images de l’actualité récente) et un dépliant en noir et blanc avec les paroles des sept nouveaux morceaux. Continuer la lecture de « Sinaïve, Révélation Permanente Bootleg (autoproduction) »

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A Girl Called Eddy, Been Around (Elefant/Differ-Ant)

A Girl Called Eddy« C’est à cette heure-ci que tu rentres ? » C’est forcément avec une pointe d’impatience familière que l’on a envie d’interpeler Erin Moran à l’annonce tant attendue de son retour. Tout a été dit ou presque sur ces quinze longues années d’éclipse, sur cet espoir qui n’a cessé de s’atténuer au fil des jours d’entendre la suite infiniment désirée d’un premier album magnifique ou sur la joie enfin ressuscitée fin 2018 par sa collaboration remarquable avec Mehdi Zannad pour The Last Detail. Continuer la lecture de « A Girl Called Eddy, Been Around (Elefant/Differ-Ant) »

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Jean-Pierre Kalfon, My Friend Mon Ami EP (Pop Supérette)

Jean-Pierre Kalfon« Brigitte n’en fait qu’à sa guise »
Le soin apporté à la redécouverte d’une petite partie de l’œuvre de Jean-Pierre Kalfon est à la hauteur des attentes du collectionneur maniaque de vinyle (« fac-similé », « reproductions de photos inédites »), à tel point qu’on dirait une réédition japonaise avec cet ajout cartonné et explicatif qui enserre la pochette sur son côté droit. Cet appareil historique et critique intégré – très agréable à lire ma foi – aurait presque un effet décourageant sur votre serviteur – pour qui l’acteur est avant tout Rocky Malone, frère de Chet (Bernard Giraudeau), (dés)unis face au brutal Hagen (Bernard-Pierre Donnadieu) dans le singulier film de Gilles Béhat, Rue Barbare (1983) – d’écrire selon son humeur plutôt qu’en tant que connoisseur lettré (laissez-moi rêver). Continuer la lecture de « Jean-Pierre Kalfon, My Friend Mon Ami EP (Pop Supérette) »

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I Love You But I’ve Chosen Darkness, Dune (Monopsone / Secretly Canadian)

En épitaphe du label Monopsone (2000-2020)

C’est l’une des sales nouvelles de la semaine, le label Monopsone nous a informé qu’après deux décennies à œuvrer pour le bien des musiques exigeantes, la fin était là. Un communiqué détaillé à lire ci-dessous.

2000-2020

Parmi d’autres réussites et un lien fort avec Matthieu Malon et son alias (Laudanum), Monopsone aura eu également l’inconscience, la témérité, la chance et le culot de sortir le second album du groupe texan I Love You But I’ve Chosen Darkness. Pour se souvenir, voici une chronique d’époque sous forme d’hommage posthume (pour le groupe, on attendra le temps qu’il faudra) à un label important d’ici. Merci pour tout. Continuer la lecture de « I Love You But I’ve Chosen Darkness, Dune (Monopsone / Secretly Canadian) »