
Une ambiance motorique et mentale, c’est ce qui se dégage immédiatement de la musique d’Ashinoa. Cette fois, le groupe va encore plus loin que leurs précédentes sorties (autoproduites et chez Macadam Mambo) : deux titres en forme d’invitation au voyage, dans une atmosphère cosmique et profonde. Disguised in Orbit est une ascension puissante qui mêle sonorités électroniques, percussions métronomiques et rythmique dub. Feu de Joie, lui, part sur un tempo plus lent, avec des vapes d’effets et de la mélodie, comme un savant mélange de Mellotron, d’Arp Odyssey et de Korg Delta (pour les passionné.es) puis soudainement s’alourdit avec une guitare pesante à la rythmique impeccable. Ashinoa se nourrit et s’inspire de divers courants : « Pour les influences dub, cela proviendrait surement d’un artiste pop aux larges références dub : Skinshape. On en écoutait beaucoup au moment où l’album à été composé mais aussi beaucoup de El Michels Affair, pour l’influence plus hip-hop instrumental. » Une belle réussite, dont on attend la confirmation sur un album à venir chez Fuzz Club (qui avaient sorti Veik l’an dernier), le 25 Mars prochain.
Continuer la lecture de « Ashinoa : deux titres annonçant un album du feu de Dieu. »
Tout pourrait envahir l’écoute, la réduire à ce seul contexte qu’il n’est – évidemment – pas possible d’ignorer. 


C’est pas commun, enfin, c’est pas tous les jours qu’un tel disque arrive et vous ensorcèle et vous console immédiatement. Le nom de la canadienne
Dès le premier coup d’œil, sans même en avoir écouté la moindre note, il y a des disques dont on devine qu’ils ne vont pas nous décevoir. Dont on devine qu’on va en tomber amoureux. Des disques où il n’y aura pas de chansons qui mentent, de chansons qui prennent la fuite sans crier gare, de chansons qui s’étirent pour mieux cacher le vide.