
« J’aimerais faire l’amour
dans un appartement vide »
Si je devais créer un sous-ensemble récent des musiques pop synthétiques et hantées, j’y rassemblerais quelques beaux disques parus ces mois-ci : celui d’À trois sur la plage par exemple, ou celui de Rémi Parson. J’y ajouterais ce disque de Marie Delta qui vient de sortir en vinyle après avoir été mis sous les projecteurs par les agents secrets de la Souterraine en avril de l’année dernière. Ils ont tous en commun une simplicité apparente, un flou qui dissimule de fortes personnalités et des paroles qui ne respirent pas forcément la joie de vivre. Une sorte de nouvelle petite vague froide qui se serait débarrassée de ses oripeaux et surtout de ses figures folkloriques encombrantes. Continuer la lecture de « Marie Delta, Route de nuit (autoproduit via La Souterraine) »

C’est pas commun, enfin, c’est pas tous les jours qu’un tel disque arrive et vous ensorcèle et vous console immédiatement. Le nom de la canadienne
Dès le premier coup d’œil, sans même en avoir écouté la moindre note, il y a des disques dont on devine qu’ils ne vont pas nous décevoir. Dont on devine qu’on va en tomber amoureux. Des disques où il n’y aura pas de chansons qui mentent, de chansons qui prennent la fuite sans crier gare, de chansons qui s’étirent pour mieux cacher le vide.
Évènement du mois de janvier tout juste écoulé : 

