Jojo, le héros.
Le vôtre, le mien, le nôtre, le tout un chacun, chacun sait, chacun a sa version.
C’est un homme qui sort un brin de l’ordinaire.
Faire court ? Lui sait, moi pas. Cette réédition en vinyle d’un album de 1992 permet toutefois d’en dire pas mal. Car c’est le moment où il est notre idole absolue (sur les bons conseils des Pastels, de Galaxie 500, des oubliés Rockingbirds et de Duglas des BMX Bandits) et même s’il ne sait pas trop où il en est lui-même, il sait toujours où nous trouver. Il sort d’ailleurs régulièrement des disques relativement excitants à l’époque, à l’inverse d’un Lou Reed*.

Fou comme on croit parfois se targuer d’écouter régulièrement de la pop, jusqu’au jour où l’on se retrouve réellement le nez dedans. Avec du sucre plein la figure, terrassé par un torrent de mélodies si franches et si bubblegum qu’elles filent du rose aux joues et des constellations dans la pupille. Avec
It’s always long goodbyes *
Comme pour toute œuvre de fiction, évoquer ce Presentable Corpse 002 conduit immanquablement à dresser deux portraits. Ici celui de l’auteur et musicien 
En une décennie,
Il y a quelque chose d’immédiat et d’infiniment attirant dans le premier album de