Nous avions fait connaissance avec Tapeworms au printemps 2018, à l’occasion de la sortie de leur second EP, Everything Will Be Fine. Les lillois y affirmaient leur identité – un shoegaze tapageur et terriblement efficace – et nous annonçaient leur projet d’album (ndlr, rencontre à retrouver ici). Repoussé par la pandémie, le tant attendu Funtastic a finalement vu le jour ce vendredi, porté par plusieurs labels dont les français Howlin’ Banana et Cranes Records.
Si l’on y retrouve tous les codes de ses prédécesseurs, Funtastic, par la liberté créative qu’il inspire, propulse Margot, Théo et Eliott dans la cour des grands. Il ne s’agit plus pour eux de fantasmer la décennie de Loveless mais de reconquérir leurs propres souvenirs de ces années-là. Après tout, ces trois-là aussi ont connu les années 1990. C’est dans la MJC du village d’enfance de Margot qu’ils ont choisi de s’installer pendant un mois. Dans ce décor de gymnase, ils se sont amusés, en ne se posant aucune limite. Continuer la lecture de « Tapeworms, Funtastic (Howlin’ Banana, Cranes, Testcard et Coypu Records) »

Comment parler de ce disque sans parler de soi ? Car ce qui fascine, c’est ce qu’il provoque – va provoquer – sur chacun de ses auditeurs : ce sentiment d’avoir, dès les premières notes, l’âme ouverte en deux. Tout ce que l’on vous racontera sur ce disque, tout ce que vous lirez, ne sera qu’une suite d’expériences personnelles racontées avec plus ou moins de pudeur. Des mots aux mélodies, des instruments aux voix – car il y a la voix de
L’été fut l’occasion de rattraper un peu notre retard sur l’année écoulée en matière de nouveautés. Sorti mi-mai, quelques jours après la fin du confinement,
Le californien
« Je suis le bébé. » C’est l’affirmation répétée tout au long du premier album des Californiens de
La compilation d’EP et les concerts de
Un aveu s’impose d’emblée : à tort, sans doute, on n’avait jamais fait grand cas des déclinaisons multiples de l’œuvre musicale de