Qui ?
Blair Trammel : chant
Connor Cummins : guitare, basse, batterie, boîte à rythmes
Où ?
Nashville, Tennessee, USA. Continuer la lecture de « Sous Surveillance : Snooper »
quotidien pop moderne since 1991
Blair Trammel : chant
Connor Cummins : guitare, basse, batterie, boîte à rythmes
Nashville, Tennessee, USA. Continuer la lecture de « Sous Surveillance : Snooper »
Il y a quelques années avec Dream Loser, Don Idiot sortait un premier album, parsemé de titres accrocheurs et inspirés, chantés en anglais dans un registre vocal à la Richard Hell ou Johnny Thunders – l’accent frenchy en plus -, se mariant avec une musique garage rock urgente et râpeuse proche de l’univers de Gun Club. On avait pu apprécier la construction des morceaux, souvent basés sur une alternance habile entre moments de calme et de tempête, ainsi que la qualité des riffs de guitares bien affûtés, ne cédant jamais la place à l’exigence mélodique. Depuis cette première expérience, Pierre Donadio, tête pensante de Don Idiot – si le paradoxe m’est permis – a opté pour la langue française, choix très heureux qui a ajouté une nouvelle dimension à son univers. Si l’ambiance musicale reste globalement proche de celle de son premier disque, les textes en français apportent une sensibilité particulière, un côté lunaire, décalé, souvent drôle, qui se conjugue très bien avec un chant un brin nonchalant et désabusé mais touchant. On se laisse facilement emporter par ses histoires d’amour inabouties, de procrastination, d’errance nocturne et alcoolisée dans des lieux interlopes, à dériver sans but sur le bateau ivre du hasard, à chercher Dieu sait qui Dieu sait quoi. Voici les morceaux que Pierre/ Don Idiot a choisis pour Section26, chansons dont il pense qu’il « les écoutera sûrement toute sa vie. » Continuer la lecture de « Selectorama : Don Idiot »
Simon Gallup a décidé de quitter The Cure, après plus de quarante ans passés aux côtés de son frère d’armes Robert Smith. On a beau savoir que tout finit par finir, on ne peut pas s’empêcher d’avoir le cœur serré. Le mythique bassiste était, selon les mots de Robert Smith, son « meilleur ami » et le « cœur du groupe en live ». On imagine donc difficilement The Cure continuer sans lui sans perdre une partie de son âme. On se consolera en se disant qu’après une carrière aussi bien remplie, ce départ tardif n’est pas la fin du monde. On peut même se réjouir d’avoir pu profiter aussi longtemps du talent d’un musicien de l’envergure de Gallup. Les morceaux sur lesquels il se sera distingué sont innombrables, mais pour ma part, si je ne devais garder qu’un seul disque de The Cure pour la qualité exceptionnelle des performances de Simon Gallup à la basse, ce serait le live Play For Today. Pour tout dire, même s’il ne s’agit d’un disque non-officiel, je trouve que c’est l’enregistrement le plus impressionnant du groupe, à tout point de vue. Continuer la lecture de « The Cure, Play For Today (The Swingin’Pig, 1990) »
Alice : claviers, voix
Ben : basse
Bruno : batterie
Robin : guitare
Romain : guitare
Toulouse, France Continuer la lecture de « Sous Surveillance : Cloud Factory »
Pour qui s’engagerait pour la première fois dans l’œuvre pléthorique de Billy Childish – plus de 100 albums publiés à ce jour ! –, il paraît difficile de savoir par quel bout commencer. Le plus simple reste de se procurer l’excellente compilation Archive From 1959 – The Billy Childish Story, comprenant une cinquantaine de titres du maître de Chatham, extraits des albums des innombrables groupes dans lesquels il n’a eu de cesse de s’incarner : The Pop Rivets, The Milkshakes, Thee Headcoats, The Buff Medways, The Musicians of the British Empire, Thee Mighty Caesars et j’en passe. Mais en guise d’initiation, rien ne remplace bien sûr l’écoute d’un album de Billy Childish dans son intégralité. Pour ma part, c’est avec In Germany des Milkshakes que j’ai connu mes premiers élans d’enthousiasme pour le roi du garage rock anglais, et ce disque me semble être une très bonne introduction possible à son œuvre. Continuer la lecture de « The Milkshakes, In Germany (Wall City Records, 1983) »
This Year Approximately, le très convaincant nouveau single de Sissy Space Echo and the Invisible Collaborators est apparu sur la toile il y a deux mois déjà, mais nous avions envie de demander à Caroline McChrystal et Darren Lockwood – leaders du groupe – de sélectionner quelques titres chers à leur cœur. Le couple basé à Leeds- n’en est pas à son premier coup d’essai : avec The Manhattan Love Suicides, groupe formé en 2006, ils avaient enregistré une quantité remarquable de hits à la fois bruitistes et mélodiques dans la lignée de The Jesus and Mary Chain période Psychocandy, des Primitives et des premiers singles pop de My Bloody Valentine, devenant l’une des formations anglaise les plus stylées de cette époque. Continuer la lecture de « Selectorama : Sissy Space Echo and the Invisible Collaborators »
Crock of Glod, A Few Rounds With Shane McGowan, le documentaire consacré à l’inénarrable et génial leader des Pogues nous avait particulièrement tapé dans l’œil lors de la dernière édition du festival FAME en févier dernier. Dans ce récit de la vie chaotique de McGowan, réalisé d’une main de maître par Julien Temple, on avait pu apprécier l’évocation des débuts musicaux trop souvent ignorés du trublion irlandais. Car avant les Pogues, il y a eu The Nipple Erectors (littéralement les « dresseurs de tétons »), rapidement rebaptisés The Nips face aux réticences des salles de concert à programmer un groupe affublé d’un tel nom. Oscillant entre punk, big beat, power pop, garage rock et rockabilly, les Nips ont pondu quelques titres parfaitement percutants qui nous donnent un bel aperçu de l’ambiance musicale de la scène londonienne de la fin des années 70. Et c’est un réel plaisir de retrouver MacGowan dans un contexte différent de celui des Pogues et de constater que son énergie, sa coolitude et son authenticité étaient déjà entièrement présentes dès le début. Continuer la lecture de « The Nips, The Tits Of Soho (2000, Bovver Boot Company) »
Il y a déjà deux ans, dans un dossier que Section26 avait consacré à la scène musicale toulousaine, nous avions chanté les louanges de Marie Mathématique, groupe garage-pop-psyché mené par les époux Emmanuelle et Nicolas (aka Jimmy Jazz) Mazel, ainsi que de leur label Lunadelia Records. On se réjouit de constater qu’en dépit des incertitudes de la pandémie, ce groupe très recommandable n’ait pas lâché l’affaire, puisque Marie Mathématique vient tout juste de faire paraître son nouveau single Holopherne, sur la compilation Spasmes du hasard, qui célèbre l’anniversaire du label SDZ Records, à qui nous avions également consacré un papier. Le groupe nous souffle également dans l’oreillette qu’un album est en préparation. On ne boude donc pas notre plaisir de découvrir les titres sélectionnés et commentés par Emmanuelle et Nicolas.
Continuer la lecture de « Selectorama : Marie Mathématique »