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The Orchids

The Orchids
The Orchids / Photo : Michael Prince

C’était déjà parfaitement avouable à l’époque, c’est rétrospectivement encore plus flagrant, The Orchids étaient bien le groupe le plus classe, le plus doué et le plus génial jamais sorti du giron de Sarah Records, demandez donc à Stuart Murdoch ce qu’il en pense. Et c’est bien à cette source, autant que chez Felt ou Kaleidoscope (UK) que se sont abreuvés jusqu’à plus soif les disques de Belle And Sebastian. Continuer la lecture de « The Orchids »

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Grand Blanc, Image au Mur (Entreprise/A+LSO)

Grand Blanc suscite dégoût ou excitation, et certains adjectifs fleurissent à son égard pour parfois formuler un rejet net. D’autres, en revanche, le voient comme la relève de la french pop (que l’on aime ici), le calant sur un piédestal à filer le vertige aux allergiques. Bref, à défaut d’un genre musical précis et comme tant d’autres, Grand Blanc réhabilite le pour et le contre, non pas dans les colonnes de sites ou magazines, mais dans la vie. Et c’est ça finalement qui est le plus étonnant. Continuer la lecture de « Grand Blanc, Image au Mur (Entreprise/A+LSO) »

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Astronauts, etc., Living In Symbol (Company Records)

Astronauts, etc.Il y a toujours une part d’imprévu dans le succès d’un album. Un soupçon de chance, parvenir à tomber dans une bonne oreille avisée, ou toucher à l’intime d’une époque. Living In Symbol d’Astronauts, etc. semble être parti dans la vie avec un jeu intermédiaire. L’album sort certes sur un bon label (Company Records monté par Chaz Bundick de Toro Y Moi), mais début août, en plein été donc. Qui achète et écoute des nouveautés en plein cagnard ? Continuer la lecture de « Astronauts, etc., Living In Symbol (Company Records) »

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Tony Molina, Kill The Lights (Slumberland / import)

Tony MolinaOn se souvient tous plus ou moins (enfin surtout nous, les jeunes, qui l’avons vu de son vivant) de notre réaction énamourée et définitive à l’écoute du premier morceau d’Eliott Smith que nous ayons entendus. L’évidence d’un talent supérieur, d’une propension à toucher les étoiles l’air de rien, et surtout du décalage entre la vision humaine, pas ramenarde, presque banale de la chose malgré son caractère divin, et l’air de rien, rien à foutre. Cet aspect désespérément morose et déprimant, et puis, 20 ans après, des regrets et un culte aussi évident que facile.  Continuer la lecture de « Tony Molina, Kill The Lights (Slumberland / import) »

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Vinyl Williams – Opal (Requiem Pour Un Twister)

Vinyl WilliamsDepuis quelques années, le revival psychédélique nous gratifie de disques plus ou moins réussis. Comment renouveler un genre musical qui cumule déjà plus d’un demi-siècle d’histoire, avec ses propres codes et ses icônes ? Parmi les réussites, il y a eu Thee Oh Sees et le tourbillon garageux ; plus récemment, Kikagaku Moyo et la scène japonaise. Continuer la lecture de « Vinyl Williams – Opal (Requiem Pour Un Twister) »

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The Coral : « On voulait composer un allume-barbecue psychédélique. »

The Coral
The Coral / Photo : Ben Morgan

Après avoir savouré un repos bien mérité pendant la première partie des années 2010, The Coral a repris le cours de ses activités musicales en 2015 avec un succès mitigé. Mais, si Distance Inbetween (2016) ne nous avait laissé qu’une impression ambivalente, la publication en cette fin d’été de Move Through The Dawn vient rappeler à quel point le groupe de Liverpool demeure l’une des valeurs les plus sures et les plus stables de la pop britannique de ce siècle. Plus flamboyantes et chatoyantes que jamais, les mélodies composées par James Skelly et ses camarades renouent avec les moments les plus marquants de leur longue discographie. Deux des membres historiques du groupe apportent leurs lumières sur  les raisons de ce retour de flamme. Continuer la lecture de « The Coral : « On voulait composer un allume-barbecue psychédélique. » »

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Michael Head & The Red Elastic Band au Museum Of Liverpool, 24 août 2018

Michael Head & The Red Elastic Band au Museum Of Liverpool
Michael Head & The Red Elastic Band / Photo : Hannah Molin

En 1992, le documentaire exceptionnel You’ll Never Walk Alone de Jérôme de Missolz (disparu en 2016) et Évelyne Ragot, avec Jean-Daniel Beauvallet pour guide parmi la scène musicale de Liverpool du début des années 1990, s’ouvrait sur la voix de Michael Head. Tout juste trentenaire, loin des espoirs fous placés dans The Pale Fountains au début de la décennie précédente, il était déjà diminué par la drogue et l’alcool. Continuer la lecture de « Michael Head & The Red Elastic Band au Museum Of Liverpool, 24 août 2018 »