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Dance to the Music #2 : Philly Soul

Soul Train Dancers.

Philadelphie (Pennsylvanie), l’une des villes les plus importantes de la côte Est (avec New York City ou Boston, par exemple) peut compter sur une riche histoire et un rôle prépondérant dans l’indépendance des États-Unis d’Amérique. La symbolique Liberty Bell témoigne de ce passé glorieux. Pourtant dans les années soixante, soixante-dix, l’agglomération perd de sa population, notamment ses classes moyennes. La cité industrielle est gangrenée par la violence des gangs, la pauvreté. Dans ce contexte difficile émerge pourtant l’un des genres les plus soyeux et élégants des années soixante dix : la Philly Soul, dont l’un des mots d’ordre sera justement « Let’s Clean Up The Ghetto« . Moins connue que ses cousines Southern Soul et Motown, cette variante de soul n’en a pas moins marqué l’histoire de ses mélodies satinées et de ses arrangements luxuriants, au point de servir de rampe de lancement à l’un des phénomènes sociologiques des années soixante-dix.

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Playlist d’été #4 : Après l’école

Dernière des quatre playlists d’été consacrée aux musiques noires : soul, funk, jazz ou disco, à travers une période vaste, depuis les soubresauts du Summer of Love (Sunny, Sittin’ on the Dock of the Bay, California Soul) jusqu’au début des 80’s (All Night Long, Risin’ on the Top, Remind Me…). Continuer la lecture de « Playlist d’été #4 : Après l’école »

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Bleeding Rainbow, Interrupt (Kanine)

Bleeding RainbowReading Rainbow était un charmant duo indie pop de Philadelphie. Aux côtés d’ Eternal Summers et des Young Sinclairs, ils représentaient les plus sérieux espoirs du coin. Après deux albums très chouettes dont l’excellent Prism Eyes (2009), le duo devient quatre et lâche Reading pour Bleeding. Édité dans la foulée, Yeah Right (2011) est une relative déception. Le son a gagné en puissance, mais le groupe a perdu en grâce. Interrupt, bien que dans la lignée de son prédécesseur, nous réconcilie en partie avec les Américains, sans toutefois évacuer tous nos regrets. Dans ses meilleurs moments (Dead Head, Time & Place), le disque évoque une rencontre entre les Posies et Hole, soit un album sous forte influence 90’s. On imagine volontiers Bleeding Rainbow dans le catalogue de Sub Pop produit par Don Fleming. Les batteries cognent, les guitares noisy et massives en mettent plein la gueule. Seule la voix de Sarah Everton amène un peu de lumière dans cet univers impitoyable (Out Of). La recette fonctionne assez bien. On est souvent séduit (Tell Me, Start Again), mais attention à l’indigestion cependant (Images). Un peu de légèreté aurait été bienvenue.