
Orville Peck, chanteur canadien notoirement masqué et discret sur sa biographie, a sorti en début d’année son premier album sur Sub Pop. Auparavant, ce personnage masqué n’avait jamais existé, pas même un EP. Comme une idole opportune, la légende raconte qu’il est arrivé chez son label avec un album fin prêt sous le coude. Ce Pony, qui lui permet d’être aujourd’hui en tournée européenne et de passage au Pitchfork Music Festival, est un assemblage de chansons d’inspiration country qui s’encanaillent beaucoup sur du post-punk, comme pour y trouver une fraîcheur et une crédibilité nouvelle. Continuer la lecture de « Orville Peck, tête à masques »

Il y aurait un arbre généalogique à dessiner de ces descendances de garçons solitaires qui s’entourent de peu pour délivrer au monde leurs sentiments, souvent dans un geste d’apparence crue et frontale : peu de mots, peu d’instruments, peu d’espoir pour peu de musique ? Peut-être. Mais depuis le début du siècle, des fins fonds des squats de zones industrielles (
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