
Une voix et un visage que nous connaissons depuis plus de dix ans déjà et pourtant, James Hoare présentait en début de mois, sous le nom de Penny Arcade, son premier album en solitaire. Membre de certains des groupes les plus marquants de la scène indie pop des années 2010 – Veronica Falls, Ultimate Painting ou Proper Ornaments –, l’Anglais s’était ces derniers temps retiré de l’effervescence de la capitale britannique pour se rapprocher de ses origines, à l’ouest du pays. On le retrouve avec Backwater Collage, un disque mélodieux, au son très clair et lumineux, tout en douceur et en lenteur ; mellow, dirait-on chez lui. C’est aux fondements de sa culture musicale qu’il revient aussi lorsqu’il commente les dix titres qu’il a sélectionnés pour nous. Il y a dans ses paroles des récurrences qui font sourire tant elles reflètent son identité musicale : la guitare comme colonne vertébrale, la nécessité du do it yourself, le minimalisme en maître-mot.
La sortie de ce disque est l’événement le plus important, émouvant, depuis que l’homme a marché sur la Terre ? sur la Lune ? En tous cas, c’est bien plus qu’une collection de démos, c’est un monument, un cénotaphe élevé à la mémoire de 
Depuis plus de 20 ans, le label SDZ records trace sa route au gré de sorties de qualité, et a su dénicher bon nombre de groupes : 

En France, pour la musique d’outre-Manche, nous connaissons mieux la région des Midlands de l’Ouest à travers la ville de Birmingham (