
Obsessionnel nostalgique de technologie digitale. Revivaliste psychédélique à chapeau mou. Fan surdoué de Syd Barrett. Tel était peu ou prou le portrait robot de Jacco Gardner tel qui nous était apparu au moment de la sortie de ses deux premiers albums, Cabinet Of Curiosities (2013) et Hypnophobia (2015). Désormais installé à Lisbonne, Gardner y nourrit sa passion communicative pour les romans de science-fiction vintage et les synthétiseurs millésimés. Entièrement instrumental, Somnium, sorti l’an dernier, s’oriente résolument vers des formes musicales plus atmosphériques et abstraites. Une évolution qui transparaît dans une sélection planante et pointue. Continuer la lecture de « Selectorama : Jacco Gardner »
Dans la famille Cohen, il faut donc, cette fois-ci, commencer par demander le père. Bonne pioche ? Peut-être pas tant que ça.
Déjà présentés dans la désormais mythique rubrique 
Nous en sommes tout juste aux Saints de glace et le printemps, bien qu’encore débutant et timide, déjà nous apporte son lot de précieux présents sous forme d’une épiphanie opaline et apaisée. Cependant, j’avoue mon retard puisque c’est à l’automne dernier que
Depuis quand n’avait-on pas écouté – réécouté même – un double album dans son intégralité dès sa découverte, sans éprouver la moindre trace de lassitude, sans tricher en en fractionnant les longueurs indigestes ou fastidieuses ? On a beau chercher, farfouiller dans les tréfonds de vieux souvenirs d’adolescence : la réponse ne s’impose pas. Contrairement à ce cinquième album de 