
S’il m’a fallu du temps pour aborder cette compilation disponible via bandcamp, c’est qu’il y une raison, enfin, plusieurs. Plusieurs pièces d’un puzzle que mon cerveau a mis du temps à assembler, le temps que plusieurs planètes s’alignent. Je vous raconte : d’un côté, une amie me demande quel groupe je ferais jouer dans un grand raout organisé par l’institution pour laquelle elle travaille dans ma ville européenne. Elle me demande si Sinaïve serait ok, je lui dis, en bon crypto impresario qui prendrait un pourcentage au passage (je plaisante, hein), que bien sûr. Mon amie insiste sur le fait que le groupe remplisse des critères de jeunesse et slash ou que ses membres soient inscrits à l’université. Je réfléchis ensuite des heures, des nuits, à quel autre groupe pourrait bien faire l’affaire si jamais le néo trio ne pouvait assurer la date. Panne plus ou moins sèche. Parallèlement, j’échange avec un ami qui s’occupe de la programmation d’une salle de bonne taille dans notre même ville. C’est le privilège de l’âge, pas mal d’amis sont aux commandes, c’est amusant. On échange sur une première partie possible (importante, dont on reparlera) et il me dit, tiens, pour Groupie, tu devrais écrire quelque chose sur Beatrice Melissa, un duo électro pop. Continuer la lecture de « V/A, Bienvenue au Club 1 (Bienvenue au Club) »
Pour tenter de restituer l’enthousiasme éprouvé à l’écoute d’un album, l’exercice critique consiste, la plupart du temps, à articuler tant bien que mal des arguments particuliers avec le registre générique de l’événement. Pour évoquer, à la fois, ce qui surgit de manière étonnante en modifiant la situation préalable et ce qui doit être considéré comme important, par sa valeur discriminante. Quel que soit le point de vue dont on le considère, ce nouvel album de
Certains artistes ont le don très rare de ne jamais décevoir. C’est le cas de l’indispensable 
Il n’en faut pas nécessairement beaucoup pour sceller un pacte intime et inaltérable avec une poignée de chansons et leur auteur. En l’occurrence, il a suffi d’un titre et d’un refrain, à l’orée de ce troisième album de
Faute avouée est-elle toujours à moitié pardonnée ? Avec
La dernière et toute récente édition du festival
De l’estime, certainement. De l’admiration, parfois. Les sentiments que nous avaient inspirés jusqu’à présent les contributions cumulées de