Catégories climatsÉtiquettes , , , , , ,

Climats #30 : Wilco, Werner Herzog

Katia Krafft

Peut-on écouter les deux premiers albums des Tindersticks au printemps ?
Et le premier album du Velvet Underground joué au ukulélé, c’est un blasphème ?
Climats met en avant disques et livres selon les aléas de la météo. Continuer la lecture de « Climats #30 : Wilco, Werner Herzog »

Catégories chronique nouveautéÉtiquettes , , ,

Wilco, Cruel Country (dBpm Records)

Présenté comme un retour aux sources, Cruel Country, le très beau douzième album de Wilco sonne surtout comme un retour inattendu à la simplicité d’une écriture que le groupe semblait avoir perdue au fil de ses différentes mues.

Ceux qui ont connu Wilco dans les années 90, à l’époque de Being There et des sessions avec Billy Bragg, ne s’attendaient probablement pas à réentendre, un jour, la bande de Jeff Tweedy sur un terrain country, ou revendiqué comme tel. Il faut dire qu’en douze albums et bientôt trois décennies d’existence les auteurs de Summerteeth ont parcouru un long chemin. Continuer la lecture de « Wilco, Cruel Country (dBpm Records) »

Catégories mardi oldieÉtiquettes , , , ,

Wilco, A Ghost Is Born (Nonesuch, 2004)

Après trente ans de carrière, le leader de Wilco est arrivé à un point de son parcours où la vie de son foyer et celle de la scène s’enchevêtrent pour le meilleur. Depuis onze mois que le monde se trouve confiné, fragmenté dans des millions de bulles domestiques (pour ceux ayant la chance de vivre sous un toit s’entend), Jeff Tweedy, sa femme Susie et leur deux fils Sammy et Spencer se sont comme d’autres lancés dans leur propre rituel quotidien pour conjurer les angoisses et les solitudes de ce jour sans fin. Continuer la lecture de « Wilco, A Ghost Is Born (Nonesuch, 2004) »

Catégories affichage libreÉtiquettes , , ,

L’inachevé – David Grossman, Wilco, Jacques Rozier

Collage sauvage et de mauvaise foi de l’actualité culturelle de la semaine

Adieu Philippine de Jacques Rozier (1962)
« Adieu Philippine » de Jacques Rozier (1962)

Avant que tout cet immense chaos roule de ses mécaniques, on a certainement vécu ces gestes manqués, ces attentes inutiles, ces films jamais terminés – pour moi, c’est Barberousse de Kurosawa (1965) – les disques trop rapidement jugés ou encore les phrases interminablement relues de ce grand classique de la littérature qui nous résiste si bien. L’inachevé est pourtant cette limite désirable, aujourd’hui, qui nous fait nous remémorer, nous faire entreprendre ces petits pas en arrière dans la valse des souvenirs. Continuer la lecture de « L’inachevé – David Grossman, Wilco, Jacques Rozier »