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45 Tours de piste

Photos : Alexandre Gimenez-Fauvety

En 2019, Slumberland Records fêtera ses trente ans. À cette occasion, le label éditera un Singles Club en 45 tours. Ce réjouissant bond dans le passé prend des allures de baroud d’honneur pour un format dont la santé est vacillante, malgré le succès récent, non démenti jusqu’ici, du vinyle. Joignons-nous au label dans la célébration de ce lumineux support, celui des plus timbrés dans la secte des collectionneurs de disques.

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Playlist d’été #4 : Après l’école

Dernière des quatre playlists d’été consacrée aux musiques noires : soul, funk, jazz ou disco, à travers une période vaste, depuis les soubresauts du Summer of Love (Sunny, Sittin’ on the Dock of the Bay, California Soul) jusqu’au début des 80’s (All Night Long, Risin’ on the Top, Remind Me…). Continuer la lecture de « Playlist d’été #4 : Après l’école »

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Playlist d’été #2 : La nouvelle école


Au départ, une vingtaine de disques que j’avais envie de défendre et faire découvrir. Les chansons me semblaient avoir toutes en commun une certaine douceur de vivre, idéales pour l’été et la chaleur ambiante. Au final, avec l’aide des excellentes propositions de quelques camarades de Section 26 (Coralie Gardet et Thibaut Morinière), ainsi que d’Etienne Gimenez et Benjamin Vanhove, il y a cinquante groupes différents, qui tous tracent à leur manière les contours de notre époque. La pop indépendante actuelle mérite certainement que l’on s’y penche : à défaut de créer des nouveaux genres, elle contribue à en décloisonner et créer un syncrétisme propre à notre époque, unique en son genre. Continuer la lecture de « Playlist d’été #2 : La nouvelle école »

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Playlist d’été #1 : L’école des femmes

“Sans raison valable – je crois –, l’été m’a toujours semblé une saison mélancolique – la douceur des soirées, peut-être ? Sans raison valable, les voix féminines m’ont toujours semblé plus mélancoliques que celles de leurs homologues masculins – la douceur du timbre, peut-être ? Alors, j’ai imaginé la bande son – plus ou moins originale – qui pourrait accompagner n’importe quel songe d’une nuit d’été. Les miens, en tout cas. Et les vôtres aussi, peut-être”.

 

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Garage-rock : le genre majeur des groupes mineurs

Les années soixante furent ô combien prolifiques en termes de formations essentielles. Dylan, Beach Boys, Beatles, Byrds, Kinks, Who, Pink Floyd, Rolling Stones, en moins d’une décennie, inondèrent les ondes et s’imposèrent durablement dans le cœur des amateurs de musique pop.  À l’ombre de ces idoles jamais déboulonnées, en Amérique du Nord, une frange particulièrement concurrentielle se disputa de rares places au soleil des charts, à l’assaut du cœur de la jeunesse étasunienne. Continuer la lecture de « Garage-rock : le genre majeur des groupes mineurs »

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Big Beat, une playlist et 50 raisons de le détester

Le Big Beat fut probablement, quelques années durant, la bande son des troisièmes mi-temps noyées sous les pintes de bières tièdes et des poutres d’amphétamines (selon ceux qui y étaient) dans les pubs du royaume britannique, pourtant le genre représente une sorte de parenthèse délirante et hédoniste dans les (assez) sérieuses quatre-vingt dix. Très loin du rock indépendant faisant une fixette sur le Velvet, tout aussi espacé des expérientations à la lisière de la Drum & Bass ambitieuse (pour ne pas dire chiante) de Photek, à rebours de l’éthique underground de la House américaine, petit frère sous-doué plus marrant du Trip Hop, l’éphémère genre cumule toutes les tares possibles : dégoulinant à souhait, novelty dans son essence, totalement dédié à la fête sans prise de tête. Continuer la lecture de « Big Beat, une playlist et 50 raisons de le détester »

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The The au pays d’Abba

Fin 2017, rompant un silence de 15 ans, The The annonçait une série de dates en Europe. Est-ce parce qu’il ne jouait pas en France que j’ai eu soudain envie de revoir Matt Johnson ? Est-ce parce que j’étais à peu près sûr d’être le seul français dans la salle que j’ai choisi d’aller l’applaudir en Suède ? Cinq jours après ChameleonsVox et la veille de Modern English, était-ce seulement bien raisonnable ?  Continuer la lecture de « The The au pays d’Abba »