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Le club du samedi soir #38 : Cumbia Viajera

Photo : Pierre Diascorn
Photo : Pierre Diascorn

Si la musique cumbia est apparue sur la côte caraïbe de Colombie d’une fusion de rythmes africains, amérindiens des Antilles et d’influences européennes, c’est à partir des années 1930 qu’elle est enregistrée par le label Discos Fuentes et s’impose dans le pays avant de commencer à s’exporter en Amérique Latine au cours de la décennie suivante. Dans la seconde moitié du XXème siècle, elle arrive au Mexique comme d’autres styles du pays comme le Vallenato via l’immigration colombienne, les tournées d’orchestres colombiens et leurs disques. Dans les quartiers ouvriers de Mexico où la danse populaire a déjà une longue histoire, née la culture Sonidero. Fixés sur leurs systèmes sons bricolés, les sonideros diffusent des disques colombiens à plein volume. Continuer la lecture de « Le club du samedi soir #38 : Cumbia Viajera »

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Mixtape Section26 #11 : Geneva Jacuzzi

Geneva Jacuzzi
Illustration : Geneva Jacuzzi

A quoi peut ressembler une Muse en ce début de siècle sinon à Geneva Jacuzzi ? Aucun doute que pour ses amis artistes du Los Angeles underground (dont son inénarrable ex-petit-ami) – et dans une moindre mesure pour nous – c’est ce qu’elle était, et demeure aujourd’hui. En 2010, lorsqu’est paru Lamaze, la demoiselle, curieux hybride entre Madonna et Nina Hagen, avait déjà suscité notre adoration grâce à ses quelques CDRs de démos et deux disques parus sous le nom engageant de The Bubonic Plague sur le petit label-vivier-d’excellence Human Ear Music. Continuer la lecture de « Mixtape Section26 #11 : Geneva Jacuzzi »

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Selectorama : The Stroppies

The Stroppies
The Stroppies / Photo : Naomi Lee Beveridge

Il y a peu, The Stroppies avaient régalé les lecteurs de Section 26 d’une reprise particulièrement convaincante de Wire. Aujourd’hui, Angus Lord (ex-bassiste au sein des excellents The Stevens) et Claudia Serfaty nous font découvrir quelques-unes des chansons qui ont particulièrement compté pour eux. Basé à Melbourne, le groupe fait partie des meilleures formations de cette scène indie australienne en pleine effervescence, parmi lesquelles on compte The Shifters, Terry, Parsnip, ou encore The Goon Sax. Continuer la lecture de « Selectorama : The Stroppies »

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LA PLAYLIST DES NOUVEAUTES DE FEVRIER 2021

La playlist du mois de février 2021

Pas un moment de répit entre les nouvelles sorties, nombreuses, d’un mois de février pourtant si court. C’est comme si les artistes, jusque là réticents à dévoiler leurs ouvrages en temps de pandémie, s’étaient finalement résignés : puisque le bout du tunnel semble encore loin, autant en animer le chemin. Notre dernière compilation, à rallonge donc, est là pour cela. (Coralie Gardet)

Écoutez cette playlist sur votre plateforme favorite : YouTube, Deezer ou Spotify.
NDLR : Les playlists sur Deezer et Spotify ne comportent pas l’intégralité des 40 titres de cette sélection

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Le club du samedi soir #37 invite le fanzine Ductus Pop

Collage envoyé par Manon / Ductus Pop
Collage envoyé par Manon / Ductus Pop

Quatrième invité·e du Club du samedi soir dans la catégorie fanzine, j’ai nommé Ductus pop, joli exemple de ce que l’on peut faire de ses dix doigts et de son amour de la musique. Depuis Toulouse, Manon, à la tête du fanzine qui se distingue par de jolis collages en une, raconte :  « J’ai créé Ductus pop en 2016 il me semble, après avoir tenu des blogs musicaux pendant des années, tous fermés les uns après les autres parce que je glissais des liens mp3 à télécharger. Je lisais des fanzines papiers et je me suis dit que ça correspondrait finalement bien à ma vision des choses, à un rythme moins effréné. »  Vingt-cinq numéros à son actif, et une aventure en parallèle avec son label, Hidden Bay Records. Continuer la lecture de « Le club du samedi soir #37 invite le fanzine Ductus Pop »

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Selectorama : Arab Strap

Arab Strap
Arab Strap

Fidèles à ce que l’on attendait d’eux, Arab Strap a effectué un retour remarquable avec le single The Turning Of Her Bones. Le morceau évoque le comeback du groupe avec l’humour qui leur est propre, sous l’angle de la résurrection et du sexe. A l’écoute de ce titre introductif, on s’est mis à rêver d’un nouvel album aventureux, ne reprenant pas les choses là où le groupe les avait laissées en 2005 avec The Last Romance. Sans tout révolutionner, As Days Get Dark passe le cap du changement haut la main. D’une dominante générale plutôt sombre, l’album sait rester aventureux sans désorienter, même lorsqu’un solo de saxo surgit de nulle part. La présence de Paul Savage, producteur historique du groupe et de certains de leurs projets solo, n’y est sans doute pas pour rien. Si Aidan Moffat et Malcom Middleton arrivent à nous mettre à genoux tant ils content le désespoir avec beauté, leurs choix respectifs pour ce Selectorama nous prouvent qu’ils ne passent pas leur temps à pleurer leur désespoir dans leurs pintes de Lager. Ils sont aussi capables de danser sur du Cerrone ou de s’émerveiller devant un solo de guitare d’Alice In ChainsContinuer la lecture de « Selectorama : Arab Strap »

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TRANSMISSION #53 Spéciale France froide et Synthétique avec ERR REC

Emission du 21 février 2021 sur Rinse France

Une émission présentée par Thomas Schwoerer et Viktor Der Panini Joe avec Gilles Maté (ERR REC)

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Le club du samedi soir #36 : Che disperazione! (nasce da una distrazione…)

Photo : CD

Tant de fois le désir d’entendre Mina tient à un déplacement. Ce n’est pas que je pense à la disco italienne que je me souviens du parquet collant dans une ville du mezzogiorno. Puis, comme une vague, tout vient avec elle : Battisti, Battiato, Pino D’Angio, Cosmo etc. Il ne s’agit plus de penser la cohérence des époques, des BPM et des genres, mais seulement de traverser comme un rêve un peu trop facile, une certaine présence au rythme, au geste, à la chaleur, en un mot, à la danse. Sous les pavés, le parquet est collant. Sous le couvre-feu, la nuit est infinie. Sous la laideur du toujours pareil, les corps sont lumineux. Il faut tenter de croire fermement à la musique pour s’apercevoir que la danse justifie toutes les attentes. Contre toutes les règles sanitaires, contre tous les éloignements, un geste de rapprochement, de sueur à sueur. Et soudain, toute la musique italienne fait nation, archipel : partir, rêver, danser (se croire éternel à cause d’un verre de trop). Continuer la lecture de « Le club du samedi soir #36 : Che disperazione! (nasce da una distrazione…) »