Le club du samedi soir #47 : Pays-Bas

Rencontrer en soirée un Néerlandais qui porte le même prénom que vous, et un éclair Batave nous frappe en simultané grâce à Alamo Race Track. Ce garçon qui deviendra au fil du temps votre meilleur ami, implique d’aimer boire quelques bières, goûter à tout un tas de spécialités locales telles que les Kroket, le hareng cru, des sauces étranges pour les frites. Dans la foulée, de longues discussions avec son paternel autour du feu, qui sort de sa malle aux souvenirs tout un tas de groupes Dutch beat des années 60/70 comme HET et The Outsiders. Cet ami que vous encouragez à prendre le micro par deux fois avec les Joujou Jaguar pour reprendre un standard nommé Ik Heb Geen Zin Om Op Te Staan, qu’on pourrait traduire par Je N’ai Pas Envie De Me Lever. Ça ne s’invente pas. Ce frère qui vous fait écouter toutes ses trouvailles en vous faisant un cours de géographie du Limbourg à la Frise en passant par le sud Hollande.

Celui qui grâce à qui, avec notre label, nous avons pu accueillir pour des premières dates des groupes comme Homesick et Lewsberg, ces derniers nous avaient d’ailleurs confié sur la scène de la Pointe Lafayette : « C’est plus petit que notre salle de répète ». Arie, le chanteur, était complètement recroquevillé, avec sa tête touchant presque le plafond. C’est aussi partir la-bas en vacances visiter la belle ville de Rotterdam, complètement ravagée par la seconde guerre mondiale et reconstruite de façon avant-gardiste, visiter les disquaires qu’il nous conseille comme De Plaatboef, sentir le vent dans vos cheveux sur le ferry qui nous emmène sur une île dans le nord du pays, la belle Texel. Redescendre à Utrecht et flâner sur ses canaux, retrouver d’autres supers magasins de disques comme Dig It ! et Plato et y dégotter des pépites Bataves actuelles comme Rats on Rafts et De Ambassade. Allons donc retracer la musique alternative aux Pays Bas en vingt-six titres au gré des décennies et des courants, de la Dutch beat des années 60 en passant par le mouvement punk et ses dérivés bruitistes ou synthétiques des années 70/80, pour finir sur des groupes de rock indépendants d’obédience noise pop, indie rock ou électronique.
Une mixtape dédiée à Victor Roodhorst.

TRACKLIST

01. Het, Ik Heb Geen Zin Om Op Te Staan (1965)
02. Clungels, Dat Had Ik Nog Nooit Gedaan (1966)
03. Mokum Beat Five, Trouw Nooit (1966)
04. The Outsiders, I Love Her Still, I Always Will (1966)
05. Golden Earring, Baby Don’t Make Me Nervous (1974)
06. Shocking Blue, Beggarman (1967)
07. Tax Free, Amsterdam (1970)
08. Interior, Bizarre Disco (1979)
09. Rondos, Progress (1980)
10. The Ex, A Sense Of Tumour (1980)
11. Asbest, Family Care (1982)
12. Boris Dzaneck, Dance (1983)
13. The Gentry, Indifference (1984)
14. Roy G .Biv, Ulloa’s Ring (1981)
15. The Ex & Tom Cora, A Door (1991)
16. Alamo Race Track, The Northrern Territory (2006)
17. Jacco Gardner, Help Me Out (2013)
18. Rats on Rafts, Powder Monkey (2016)
19. The Homesick, Eater of Meat (2017)
20. Naive Set, Easy Jesus (2018)
21. Lewsberg, Edith (2018)
22. Altin Gün, Cemalim (2018)
23. De Ambassade, Geen Genade (2016)
24. The Mauskovic Dance Band, Alto in Vacanza (2019)
25. Spill Gold, Ecotone Part 1 (2020)
26. Global Charming, Celebration (2020)

2 réflexions sur « Le club du samedi soir #47 : Pays-Bas »

  1. Y’aura Bonnie et Clyde, Laurel et Hardy, Michael et Kit, Smither et Mr Burns, Dupond et Dupont et Viktor & Victor ❤️❤️❤️

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