
Quand l’idée a surgi de cette recension estivale et collective de quelques-uns des albums précieux, disparus entre les mailles trop lâches des filets du streaming, mes premières pensées se sont d’abord tournées vers les catégories où se piochent généralement les habituels rescapés de ces opérations de sauvetage rétrospectif : pressages privés ou confidentiels, antiques oubliés des catalogues des années 1960 ou 1970 jamais recyclés en CD – a fortiori en numérique – et autres songwriters maudits voués, dans le meilleur des cas, à des cultes posthumes. Tout cela est bel et bon, mais pas pour aujourd’hui. Englouti corps et biens dans le néant virtuel, Whiteout ne semblait pourtant posséder aucun des attributs le destinant à une disparition aussi rapide et complète. Continuer la lecture de « Whiteout, Bite It (Silvertone) »

On ne tombe pas tous les jours sur une telle mine : quatre albums d’un seul coup – soit l’intégrale et même un peu plus de l’œuvre des
Jusque-là, tout est flou ou presque. Un groupe dont les membres changent presque à chaque album et animé par un leader plus G.O. que dictateur, bienheureux de saisir au fil de chaque enregistrement l’instant éphémère de la rencontre – c’est la grande différence avec
« I did what doubt allowed. »
En musique, comme en matière de sentiments, l’évaluation prétendument objective du mérite est souvent très secondaire. Aussi bien n’essaierai-je pas ici de convaincre qui que ce soit que cette plantureuse réédition célébrant le vingt-troisième anniversaire du premier Lp de 
Il y a quelques mois à peine,