
Qui ?
Quentin ISIDORE (Voix)
Simon CADART (Basse)
Hugo ADAMSKI (Guitare)
quotidien pop moderne since 1991
Quentin ISIDORE (Voix)
Simon CADART (Basse)
Hugo ADAMSKI (Guitare)
Biche est l’un des trésors cachés de la pop française, combinant une certaine élégance hexagonale (Polnareff, Voulzy, Gainsbourg) au groove chaloupé de groupes indépendants actuels comme Mild High Club, Homeshake ou Infinite Bisous. Depuis quelques années déjà, la formation francilienne enchante les spectateurs lors de concerts fort réussis. Si le groupe a jusqu’ici été discret sur le plan discographique (un unique 45 tours dont vous pouvez découvrir les morceaux ci-dessous), Alexis, chanteur du groupe nous dévoile, entre autres choses, les dernières nouvelles quant au futur premier album… Continuer la lecture de « Biche, cerfs et faons »
Cité Lumière, groupe instrumental à cheval entre Joe Meek et Kraftwerk (via Telex, la library music et moult jolies choses) se produira mardi 10/07 au Supersonic. Nous les avions évoqués dans Mushroom à travers une chronique de leur surprenante cassette Le Songe de Kepler, et nous sommes aujourd’hui heureux de causer un peu avec Alexis Molenat, l’une des deux attachantes personnalités derrière ce projet. Avec Florian Chambonnière, (tous deux ex-Cavaliers, l’une des premières signatures Born Bad), ils nous racontent comment l’amour des synthés les a réunis à nouveau pour une nouvelle aventure aussi fantasque que réjouissante. Continuer la lecture de « Cité Lumière : La Chanson de Roland »
Dans quelques jours, le Supersonic accueille pour la troisième année consécutive le festival Restons Sérieux, imaginé par l’équipe de programmation de la salle de concert du XIIe arrondissement. Créé initialement sur un coup de tête autour de la date du 14 juillet, histoire de trancher avec la fête nationale « militaire et républicaine » (dixit Romain Meaulard) , le festival – qui s’étale sur une semaine – est désormais un incontournable pour tous les amateurs de musique francophone « weirdo » hors des chapelles de genre (ou du moins toutes à la fois). Continuer la lecture de « Restons Sérieux, trois ans de turbulences francophiles »
Les années soixante furent ô combien prolifiques en termes de formations essentielles. Dylan, Beach Boys, Beatles, Byrds, Kinks, Who, Pink Floyd, Rolling Stones, en moins d’une décennie, inondèrent les ondes et s’imposèrent durablement dans le cœur des amateurs de musique pop. À l’ombre de ces idoles jamais déboulonnées, en Amérique du Nord, une frange particulièrement concurrentielle se disputa de rares places au soleil des charts, à l’assaut du cœur de la jeunesse étasunienne. Continuer la lecture de « Garage-rock : le genre majeur des groupes mineurs »
Supersonic à Paris, le 23 juin dernier à 23 heures. Nous attendons de pied ferme les Canadiens de Crack Cloud. Le bouche à oreille a fait son petit effet dans le circuit underground rock parisien, et tout ce beau monde est au premier rang en formation resserrée, attendant patiemment le début des hostilités. Sans faire de name dropping, le public dessinait ainsi une étonnante cartographie de ce qu’il peut y avoir d’intéressant en ce moment à Paris, du coté électrique de la force, en terme de groupes, labels, disquaires. Continuer la lecture de « Crack Cloud, Crack Cloud (Tin Angels Rcds) »
Le Big Beat fut probablement, quelques années durant, la bande son des troisièmes mi-temps noyées sous les pintes de bières tièdes et des poutres d’amphétamines (selon ceux qui y étaient) dans les pubs du royaume britannique, pourtant le genre représente une sorte de parenthèse délirante et hédoniste dans les (assez) sérieuses quatre-vingt dix. Très loin du rock indépendant faisant une fixette sur le Velvet, tout aussi espacé des expérientations à la lisière de la Drum & Bass ambitieuse (pour ne pas dire chiante) de Photek, à rebours de l’éthique underground de la House américaine, petit frère sous-doué plus marrant du Trip Hop, l’éphémère genre cumule toutes les tares possibles : dégoulinant à souhait, novelty dans son essence, totalement dédié à la fête sans prise de tête. Continuer la lecture de « Big Beat, une playlist et 50 raisons de le détester »
Il y a quelque chose d’étrange à voir rééditer un disque dont nous avons vécu les soubresauts (presque) en direct. Je dois me confier, au nom des saintes écritures Nuggets / C86 / Techno de Detroit / House de Chicago / Northern Soul et aux autres parangons du bon goût sûr : je suis tombé dans la marmite de la musique grâce au Big Beat, cet improbable mélange syncrétique – et souvent cheesy – de samples de rocks, de breakbeats hip hop accélérés et parsemés de lignes acides de TB303. Continuer la lecture de « Propellerheads, Decksandrumsandrockandroll (Wall Of Sound/PIAS) »